A ses mots le cortège poussa un long cri d’admiration devant le génie de ses paroles.
- Mes dame, RUan frappa dans ses mains, emparez vous de cette chose et emmenez la dans mon laboratoire dé l’extrême révision !
Sans mot dire la demi douzaine de courtisanes agrippèrent la pauvre elissande éberluée devant un tel manège et ne put réussir a dire un seul mot devant la rapidité de la chose, seul un regard d’effroi se dessina sur son visage voyant qu’elle s’éloignait définitivement de sa carcasse de sanglier qu’elle n’avait pas finit de ronger.
Tenue par tout les membres et elle essaya de se débattre, de se dégager de cette emprise, mais rien n’y fait, dans un dernier espoir elle fit la morte pour voir si elles allaient la lâcher, mais rien n’y fait, pourtant cela marche avec les animaux de la foret…
Elle s’est senti transporté un petit moment, sans doute de l’autre coté de la place, et quand elle ouvrit un œil….L’horreur…..Elle était maintenue dans les airs tenue par chacun de ses membres juste au dessus d’une barrique contenant une eau chaude encore un peu fumante ou était posé une épaisse couche de mousse qui sentait le jasmin…
- Segnoritas faites votre office….yé me retourne car comme vous le savez yé souis une grane poudique.
Gloussement du cortège, et cri d’horreur
Elissande se trouva plongé dans la barrique se débattant comme elle pouvait, mais rien n’y fait, une bonne dizaine de mains la frottaient, la malaxaient lui arrachèrent ses vêtements. Elle essaya tant bien que mal de s’extirper de la barrique mais la main de ruan se posa sur sa tête et l’enfonça dans l’eau. La lutte dura une eternité..du moins pour elissande, sinon il aurait fallu compter une bonne heure d’un lavage intensif,
Epuisée de cette lutte, elle se laissa faire vaincu devant cette acharnement, ne portant plus d’attention aux vociférations de Ruan
- Y loui faut de l’essence de rose demoniaque dans son eau , La rose pour la mujer qui sé cache sous cette carapace de crasse, y demoniaque pour son caractère sauvage….Grrrr
Le cortège fit mine d’effroi quand Il imita de sa main les griffes d’un félin devant chacune elle
- un Grrrr pour toi, y Pour toi aussi , Grrrr….Grrrrrr
Il s’approcha devant sa victime et d’un geste habile releva la longue chevelure rousse
- Ma qué regardez comme y sont magnifica, resplendissima, incrediblé, oune tel beauté caché sous cette immodice, ça y etait une crime horiibilé, me y é suis in »tervenou…
Ils la sortirent du bain, complètement nue et dégoulinante, et s’empressèrent de l’envelopper dans un épais peignoir de bain. Assise dans un grand fauteuil ne sachant que dire et que faire elle regarda apeuré ce dandy qui virevoltait autour d’elle
- Y loui faut de la crème de bouton aux essences de pattes de mosticos, pour son tein de peau d’albatré, et pi ses cheveux, ma qué une soin revitalizant pour l’eclat….
Il pris dans ses mains la tete de la jeune fille et la regarda fixement dans les yeux
- Ma qué cé regard, un regard de jade, oun regard lumineux, tou est resplandissima….Sirtout né rien faire, denaturé cé don dé la natoure sérait oun sacrilege…. Segnoritas !, il claqua dans ses mains, au travail !
Ce petit jeux continua encore une bonne heure voir deux. Abattue elle se laissa faire , et finalement se trouva habillé dans une toute nouvelle tunique resplendissante.
L’homme s’approcha d’elissande et la toisa du regard les bras croisé , comme un artiste devant son oeuvre maîtresse.
- Qui auriez pou dire que sous cette ….chose, sé cachez una mujerita en age di sous marié con mi, le Gran Duan Ruan, ti est bellisima commé c’est fleur sauvagé dans les champs, resplendissima, encore oune fois lé Gran duan Ruan a reussi L’extrême revision. ME yé té garde avé moi, ti veux resté avé moi ? bien sour qué tu veux, quél mujeritas né voudrait pas rester con lé Gran Duan Ruan !
Un autre gloussement aporbateur du cortege, et L’homme pris le visage d’elissande dans ses mains et approcha ses larges levres tendues en quete d’un baiser passioné.
Stoïque elle le regarda faire une demi seconde, mais finalement se jeta sur lui pour le mordre au nez jusqu’au sang. Petri de douleur il la relâcha et se plia en deux devant l’impact de son poing pour finalement se relever suite a un coup de genoux en pleine tête.
Chancelant Il s’écroula au sol devant le regard horrifié de son harem. Elissande chercha du regard son petit Tofu qui visiblement avait du recevoir le même sort et se précipita vers la porte d’entrée. Brusquement , juste avant de sortir elle se retourna et couru vers Ruan encore au sol, et lui mis un magistral coup de pieds dans ce qu’il devait avoir de plus intimes et précieux. Elle le regarda une fraction de seconde gesticulait tel un vers sur le parquet et s’enfuit du village son tofu sous le bras.
Don Ruan étira le bras vers la porte et péniblement arracha de ses lèvres meurtries.
Mi amor….Porqué….mi pequené fleurs de los champos…
Il s’écroula sur le sol au moment ou elissande disparu a l’horizon.
Elle couru tant qu’elle put et arriva essoufflée dans le village d’astrud, au moins cette histoire a eue du bon elle réussi a retrouvé son chemin.
Au hasard de ses déambulation essayant tant bien que mal de récupérer de toute cette histoire elle se retrouva devant un l’un des grand miroirs de la devanture du salon de coiffure. Elle se regarda un long moment étonnée du résultat, même qu’au début elle ne s’était pas reconnue. Elle virevolta tout en s’admirant
- Finalement ce n’est pas si mal qu’est ce que tu en penses toi ?
- Pöugniiiii lui répondit son animal
- Tu pense comme moi alors, lui dit elle souriante, Mais bon dans ce cas je n’aurais pas du lui faire ça non ?
- Pougniiiiii
- T’as raison il avait qu’a me demander avant non mais !!
Pendant quelque minute elle continua a s’admirer dans la glace , et partit vaquer a ses occupations quotidienne un étrange sourire aux lèvres .