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| Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) | |
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krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
Nombre de messages : 465 Age : 35 Localisation : Loin de tout, mais le plus près possible de sa belle ... mort ? disparu ? Il reste le vent. Date d'inscription : 02/12/2006
| Sujet: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Mar 5 Déc 2006 - 19:51 | |
| Encore merci natch - Citation :
LES PARCHEMINS DU DRAGON : LE FILS DU VENT
LES SOUVENIRS DE RASHKA, LE MESSAGER DE KROAKSY
Le néant, seul le noir m'entourait, le noir le plus total. Les seules choses constantes étaient mes souvenirs qui m'échappaient les uns après les autres jusqu'à mon nom. « Qui suis-je ? » A force de filler dans ce noir total je finissais par ne plus rien distinguer... Puis une lumière s’approcha : peut être le monde que je cherchais, mais pourquoi ? Les couleurs revinrent, puis la vie avec elles. Je tombais, une chute longue et incontrôlée, mais cette fois-ci dans un monde. Je finis ma chute sur quelque chose de noir, de visqueux, mais de plutôt mou qui amortit ma chute. Mais le noir revint, compagnon éternel des trop grandes douleurs. Mes yeux s’ouvrirent faiblement mais assez pour distinguer face à moi, dans la lumière, une ange, une femme splendide défiant les limites de la beauté. En ouvrant un peut plus les miens je tombai sur deux magnifiques yeux verts, encadrés par de merveilleuses mèches blondes sorties tout droit d’un conte pour enfant, mais à mon grand étonnement elle ne portait pas d’ailes…. Au bout d’un long moment de contemplation elle se rendit sûrement compte que j’étais sortie de ma torpeur car elle me déclara : « Tu m’as sauvé la vie en tuant ce monstre…. » En observant autour de moi, et plus particulièrement sous moi, je remarquai que dans ma chute, autant héroïque que parfaitement contrôlée, j’avais tué une bête constituée de diverses armes naturelles telles que des crocs, des mandibules, une dizaine de pattes et un corps, au risque de me répéter, noir et visqueux ! La suite du message ne se fit pas attendre et ne m’étonna pas vraiment : « Comment puis-je te remercier ? » Face à mon silence elle continua : « Et bien dans ce cas je vais devoir te suivre jusqu’à ce que je rembourse ma dette » Mais lorsque que sa phrase fut finie, une magnifique lumière s’éteignis dans son regard, alors, sans réfléchir, je répondis : « Non tu as sûrement quelque chose à faire c’est donc moi qui vais te suivre ! » Mais dans quoi m’engageais-je pour ces yeux d’ange…? Pourtant, en les regardant, je savais que j’avais fais le bon choix. De toutes manières cela n’avait aucune importance, comme de tout ce qui était autours, seule comptait la compagnie de cette jolie fille : l’amour rend idiots, je ne savais cependant pas à quel point….. La vie allait me le dire. Quelques minutes plus tard, j’étais à l’entrée de la grotte, assis avec elle, contemplant un le paysage désertique qui s’offrait à nous. Les plantes n’y étaient pas monnaie courante et seules des touffes d’herbe éparses pointaient timidement entre une pierre aux rebords tranchants comme des lames. Pour mon plus grand bonheur elle engagea la conversation, mais très vite je compris que ce monde n’était pas du tout mon pays natal « Je vais sûrement te côtoyer un moment alors qui est-tu ? A quelle magie est-tu lié ? Est-tu un guerrier, un mage ? » « Qui suis-je ? Même moi je l’ignore, j’ai tout oublié de moi jusqu’à mon nom. Et je ne pense pas pouvoir t’éclairer sur le reste de tes questions… » Ma réponse l’étonna mais comme tout mon être semblait l ‘étonné…. Silence, puis réflexion, elle répliqua pourtant assez vite. « Moi je m’appelle Synn, je suis mage-blanche, enfin bon on va dire que je m’occupe de soigner, du soutien, enfin bon de trucs comme ça quoi…….. D’habitude c’est moi qui sauve les vies, dit-elle en souriant devant mon étonnement. Je fais partie de la résistance…. Pourquoi je te dis ça ? Je me le demande moi-même, j’ai tendance à trop faire confiance à mon petit doigt. Quant à ton nom, il nous faut t’en trouver un ! Alors que dis-tu de…… heu …….. Kyle…….. Ou heu... Rashka ? » « Rashka ça me va très bien. » Je trouvais la consonance de ce nom magnifique mais quand j’allais le lui dire elle déclara : « Bon pour ta liaison et tout et bien nous allons chez un directeur, j’y passais de toute façon alors nous verrons ça là bas. Allez, on y va » Dit-elle en partant d’une démarche souple « Heu en fait, dit-elle en revenant sur ses pas, il faudrait que tu changes de vêtements, tu n’es pas très discret là.» A cet instant je me regardai : un T-shirt bleu foncé, un pantalon de même allure, des baskets et une veste, mais surtout plein d’objets divers et variés dans les poches. Puis je me je m’attardai sur ce qu’elle portait : des bottes de cuir blanches et divers bouts de tissu d’une blancheur aveuglante, assemblés pour couvrir quelques parties de son corps sans entraver ses mouvements ni voiler ses formes. Ses habits ne ressemblaient pas à des loques, loin de là, plutôt à une magnifique robe d’apparat, portable dans les grandes soirées bien fréquentées. En regardant plus attentivement je remarquai une ligne qui passait du fil d’or sur ses vêtements et un tatouage sur sa peau satinée, représentant un lynx pourvu d’une corne au milieu du front. Elle prit un grand bâton sculpté dans un bois très clair et nous partîmes. Quand elle fut devant moi quelque chose me frappa. Elle possédait une queue, une queue de chat recouverte du même poil blond que ses cheveux, et ces excroissances bizarres au niveau du haut du crâne, qui ne m’avait pas frappé au premier coup d’œil, étaient en fait des oreilles de chat se confondant avec ses cheveux par la couleur. Elle semblait tout à fait à l’aise sur ce terrain rocheux, et effleurait à peine. Le sol lorsqu’elle courrait. Ces découvertes ne firent que renforcer l’admiration que j’avais pour cette jeune femme. Après un long cheminement dans cette étendue désertique et une offrande en sang prise par des pierres aussi tranchantes que glissantes, nous arrivâmes devant une grotte dans laquelle ma guide s’enfonça sans questions ni vérifications préalables. Pourtant des yeux semblaient nous épier sur les murs de la caverne, l’air se froissait imperceptiblement et les chauves-souris quittaient leurs perchoirs à l’approche d’autres prédateurs de l’ombre... Je fus sur mes gardes un moment, en fait toute la traversé de la grotte, jusqu’à trouver un village souterrain peuplé de diverses créatures humanoïdes. Les queues étaient monnaie courante, des cornes ornaient des fronts et des ailes, bien que rares, étaient présentes. On aurait dit que toutes les créatures des diverses mythologies, ainsi que celles étant encore inconnue, s’étaient données rendez-vous ici. Mais je n’aperçus pas un seul véritable homme. Le peuple des ces lieux, lui, par contre, m’avait remarqué. Et tout ce qu’il pouvait compter de féminin non marié et en âge de s’intéresser au sexe opposé convergeait vers une seule et même direction : MOI !!! Synn, en bon guide, répondit amusée au pourquoi : « Ta race est rare, et ne vit pas dans les villes….. Normalement quand un homme quitte ça retraite et vient dans une cité c’est pour prendre femme. Ne bouge pas je vais te sauver » Et elle me prit la main, ce qui n’eu pas l’effet escompté : au lieu de ralentir les furies qui courraient dans notre direction, cette action eut pour seule conséquence de faire virer ma peau à une couleur presque aussi rouge que la celle du magnifique effrite qui volait vers nous à une vitesse folle. Le fait qu’elle tienne ma main lui permit aussi, lorsqu’elle partit au pas de course dans ce dédale de rue, de ne pas me perde. La course effrénée semblait bel et bien perdue, les ailes étant bien plus efficaces que les jambes, lorsque nous entrâmes par une porte, que je n’avais pas remarquée, dans une pièce sombre dont les ouvertures vers l’extérieur étaient presque inexistantes. Cet endroit, éclairé à la bougie, contenait un mobilier en bois sombre et tout ce dont avait besoin un petit salon de réception. Il y avait notamment un maître de maison, élancé, qui avait l’allure et la prestance d’un elfe, mais avec une peau bien plus sombre, presque noire. Synn s’avança vers lui et ils commencèrent à parler, du moins c’est ce que je devinai car leurs lèvres bougeaient mais je n’entendais aucun son. Puis, au bout d’un moment, le son revint et : « Je reviendrais dans une heure, faite votre test », et elle partit. Il me fit exécuter divers kata qui me mirent tous dans des positions plus ridicules les unes que les autres : tenir une jambe en l’air, sauter à cloche pied une main sur la tête et l’autre dans la poche, et puis des choses habituelles comme manger ou marcher …… Puis vint le temps où il me demanda d’enlever mon T-shirt pour m’examiner sous tous les angles. La demi-heure fut longue. Synn arriva à l’instant précis où l’elfe, après m’avoir rendu mon T-shirt, me proposait de m’assoire. C’est là que son long monologue commença : « Voilà, je sais que tu ne connais rien à notre monde donc je vais essayer d’être clair. Avant tout tu dois savoir que ce monde est dominé par la magie, chaque individu en possède une parcelle plus ou moins grande et de différents types, qu’il maîtrise,... ou pas ! Tu dois aussi apprendre que cet univers est dirigé dans sa totalité par ce que l’on appelle les empereurs magiciens. Normalement, deux sont réélus tous les 2 ans, ce sont des postes courts mais qui possèdent le plus de pouvoirs politiques, un autre est pourvut pour 6 ans, pour 12 et les deux derniers sont élus à vie. L’empire est dans une phase aquarius : ce sont des magiciens de l’eau qui dirigent, mais ces derniers ont pris le pouvoir et le gardent par la force…. De plus, le gouvernement n’est constitué que de magiciens de l’eau, alors qu’en principe ceci s’équilibre plus où moins. En outre ces gens utilisent ces postes uniquement pour leur bien personnelle. Enfin tout cela pour te dire que tu es au siège de la résistance !! Toi tu es un homme, un vrai, un instinctif comme on les appelle. Les hommes sont une race sur le déclin, ils sont rares et vivent en ermite. Ils ne viennent que très rarement dans les villages et encore moins dans les villes … Mais il me semble que tu en as déjà fait l’expérience. On les appelle instinctif car leur magie leur vient de façon inattendu, puis un certain jour se produit un déclique et ils savent utiliser une nouvelle passe-magique ou même contrôler totalement cette magie ….. C’est ce qui leur donne une puissance extraordinaire, mais aussi le droit d’être chassé par l’empire qui veut en finir avec cette race qui risquerait de détrôner ses dirigeants. Car depuis toujours existent des prophéties racontant que ce sera un homme qui remettra un pouvoir juste en place. Lequel ? On ne le sait pas… Le problème avec les prophéties c’est qu’elles ne sont ni toujours justes, ni toujours applicables au cas présent. On est le seul maître de son destin … Mais intéressons nous plus précisément à ton cas, je n’ai pas passé une heure à t’examiner pour te faire un cours de culture général … Toi tu possèdes trois hautes-liaisons, je ne peux pas te dire lesquelles par contre ….. Une haute-liaison est une liaison avec une magie forte et une capacité à l’utiliser totale, ceci ne veut pas dire que tu arriveras à te servir un jour de toutes tes hautes-liaisons. Tu possèdes aussi quelques basses-liaisons dont une avec une magie de création : la création d’onyx noir. Ce métal est tellement rare et tellement précieux qu’il fait partie de la monnaie. Tu es le seul depuis des millénaires à posséder cette affinité avec cette magie. » A ses dires je me retournai vers Synn, mais elle semblait ne rien avoir entendu de la conversation. L’elfe noir reprit : « Tes pouvoirs sont secrets, tu peux les divulguer à qui tu veux mais sache que quelqu’un qui connaît tous tes pouvoirs à un avantage certain sur toi, que ce soit en défi ou dans la vie de tous les jours. C’est comme ton nom » dit-il en me menant dans une autre pièce semblable à celle-ci mais avec une coupelle posée sur un bureau. « Le nom, le vrai, celui que l’on te donne, pour toi Rashka, est un outil pour les magiciens .Il sert dans la divination tout autant que dans l’enchantement ou dans la malédiction …. » En disant cela il s’assit devant la coupelle et commença une incantation à faible voix dans une langue qui m’était inconnue .Je n’y compris qu’un seul mot, le final « Synn » …. Alors dans la coupelle s’afficha l’image de Synn qui se trouvait toujours dans la pièce à côté, assise sur le canapé. Puis il posa ses deux mains sur mes épaules et dit : « Toi qui maîtrise l’onyx noir, cherche au plus profond de toi dans ton domaine magique une partie à la fois sombre et lumineuse, une partie dont aucune lumière n’est reflétée et pourtant où toute les lumières s’y reflètent, cherche le métal le plus noir. » Je me sentis comme plongé en moi, dérivant vers un inconnu qui pourtant faisait partie intégrante de mon être. J’errai pendant un long moment, accompagné par une magie que je ne connaissais pas. Puis tout d’un coup je trouvai cet endroit. C’est alors qu’un déclique se produisis, une sorte d’instinct me disait comment guider cette magie dont j’avais maintenant pris conscience. L’elfe me montra diverses pièces et sceaux. Puis je revins avec lui dans la pièce où Synn, pensive, attendait patiemment. Au moment où nous partions il déclara : « Au revoir Rashka, protège bien notre princesse …… »
Le mot « princesse » résonna en moi. C’était tout moi ça : tomber amoureux de la première fille que je voyais, la suivre dans un périple dont j’ignorais tout et pour finir cette dernière se devais d’être de haut rang alors que moi je n’étais rien …… Ou plutôt si j’étais quelqu’un je ne m’en souvenais plus. Alors que j’étais obnubilé par mon manque de chance elle m’avait conduit dans une boutique. Une jolie petite boutique de vêtements, tenue par une jeune femme à six bras qui me regardait comme si j’étais le premier humain qu’elle voyait. Elle-même, plutôt bien habillée, me présenta la moitié de sa collection (l’autre moitié étant adapté aux femmes) .Synn insista pour que j’essaye tous les vêtements …… Je testai donc un nombre incalculable d’habits trop petits, trop grands ou vraiment ridicules. Pour finir, alors que je maîtrisai parfaitement le pas des mannequins pour l’avoir pratiqué assez longtemps, elle finit par choisir parmi les multiples tenues, qu’elle me faisait réessayer à loisir, un pantalon en toile fine bleue marine, pourtant résistant et conservant la chaleur, une chemise de même couleur et de même toile, un gilet doublé, contenant diverses poches cachées et une cape. Mon seul choix fut celui d’une ceinture magnifiquement ouvragée, dont les parties métalliques étaient faites d’onyx noir. Alors que je m’approchai de la vendeuse Synn esquissa un geste, comme pour me retenir, puis en me voyant me pencher et parler avec elle, la femme chat ne dit rien et commença à sortir son argent. Quand la vendeuse revint avec un paquet, Synn, avec une bourse du même cuire que ses habits, se tenait prête à payer. Mais comme j’étais resté devant le comptoir elle n’en fit rien, et s’étonna quand, en plongeant une main, je fit appel à ma magie. L’air se réchauffa et dans ma paume se formèrent quelques pièces d’un onyx noir tout à fait pur. Lorsque je les sortis elles purent observer mon sceau, du moins celui qui m’était venu à l’esprit : un loup hurlant à la lune. Il arborait deux grandes ailes membraneuses et son poil n’était que flammes et incandescence….. A la vue de cette monnaie la vendeuse s’étonna, puis, après avoir vérifié des centaines de fois la véracité de ces pièces, me tendit mon dû. Je m’isolai donc un moment pour me changer dans une petite pièce prévue à cette effet, mais lorsque je sortis, tout fier de mon nouvelle accoutrement, le regard étonné de Synn s’était transformé : il était à présent mi-étonné mi-courroucé.
Dernière édition par le Jeu 7 Déc 2006 - 18:07, édité 1 fois | |
| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
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| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Mar 5 Déc 2006 - 19:52 | |
| encore un bout - Citation :
- Elle me guida vers la sortie en un tour de main, sans même remercier la vendeuse qui, trop concentrée sur sa dernière acquisition, ne nous avait pas vu partir. Le voyage fut court mais mon bras en pâti. Elle me tira à travers les ruelles puis dans un grand palais, sans ménagement aucun, jusqu’à une magnifique chambre toutes de soie et de pierreries. Là, elle ferma la porte, me lâcha le bras et porta ses deux main à son bâton. Alors qu’elle n’avait rien dit pendant tout ce voyage, elle commença à incanter. Puis vint une déferlante de coups, tous précis et bien ajustés, me visant moi et personne d’autre ….Ils me ratèrent tous. J’étais ballotté, forcé d’esquiver par la magie qui avait pris possession de mon corps, comme une marionnette que l’on ferait tournoyer et dont les fils tendus me permettaient de survivre. Au fur et à mesure, l’incantation prenait de l’ampleur et l’air se refroidissait. Alors que je commençais à contrôler cette magie grâce à laquelle j’évitais toutes ces offensives, Synn lâcha sur moi, dans un dernier effort, un flot d’une énergie blanche et lumineuse. Comprenant instinctivement comment guider ce pouvoir que je venais d’acquérir, je rejoignis le sol et me décalai : le rayon me rata d’un cheveux mais pas Synn qui atterrit dans mes bras, épuisée et vidée de son énergie. Moi, plus embarrassé par la présence d’une si jolie fille dans mes bras que par le risque qu’elle encourait, je la déposai dans son lit, et, comme tout était fermé par magie et que je ne pouvais chercher de l’aide, je commençai à la veiller.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux je précipitai ma main, avec toute la douceur et la délicatesse que l’on peut trouver dans un tel geste, sur sa bouche pour l’empêcher de parler. Puis, sans lui laisser le temps de tenter quoi que ce soit, je lui demandai : « Pourquoi m’as-tu attaqué ? » Lui rendant la parole j’attendis sa réponse. « Tu as vu le directeur, c’est un grand maître de divination. Et, il y a quelques lunes, il m’a prédit que : « Les jours s’assombrissant, le Kroaksy trouvera bientôt un messager et l’enverra sur notre monde. Cet être de destruction sera capable d’éviter n’importe quelle passe d’arme, il n’aura pas besoin de bourse et sa vie sera la scène d’un choix, du choix de notre vie : détruire ou guider l’empire des flots …. » Puis il s’est arrêté, est sorti de sa transe et m’a dit « cette prophétie s’adressait à toi personnellement car se sera toi qui sera la guide du messager … ». En fait c’était plus une vérification pour voir si tu étais bien la personne que je pensais que tu sois …….. Bon enfin je veux dire que c’était pour savoir si tu étais ou non le messager de Kroaksy. », finit-elle par déclarer avec un sourire tellement enjôleur que je ne lui en voulus pas le moins du monde. Mais une question me vint « Qui est Kroaksy ? » « C’est un dieu, on ne connaît pas son enveloppe,…. Sur terre, les Dieux ne se manifestent presque jamais sous leur véritable apparence et Kroaksy, lui, ne s’est tout simplement jamais donné la peine d’y venir. On le connaît grâce aux autres dieux qui le craignent et le respectent. On ignore même ses domaines, ses hautes liaisons. Comment pourrais-je te faire confiance en sachant qu’à tout moment tu peux renforcer les rangs ennemis ? » A cet instant je sortis le petit paquet que j’avais demandé à la vendeuse, puis, le déballant, j’y appliquais ma magie. Dans la main de la femme chat vint se loger une petite bague parfaitement à sa taille. Sur cette dernière on pouvait voir mon sceau et un lynx, combattant les eaux côte à côte. « Ceci scellera notre confiance, tant que tu la porteras je serais dans ton camps et je t’aiderais coûte que coûte… » Puis, faisant couler, grâce à une dague d’onyx noir, une fine gouttelette de mon sang, je scellais ma parole. Elle fit de même, mit la bague, puis replongea dans un profond sommeil. Quand je recommençai à veiller, des paroles, des phrases, venant d’une voix de vieillard, tournèrent dans ma tête : « Si ta vie un jour te semble gouvernée par une force inconnue, sache que ce n’est qu’illusion, seule ta volonté gouverne ta vie et seuls tes choix en font ce qu’elle est. » « Tu nais quelqu’un : tu nais avec tes capacités, ton potentiel….. Mais seuls tes choix feront de toi la personne que tu seras au moment de ta mort. » « N’essaye pas de fuir la mort, elle te pourchassera et, même si tu te défends, elle ne t’aura pas vivant … » « Des sentiments trop forts, que ce soit la haine ou même l’amour, ne peuvent te mener qu’à ta perte. » En entendant cette dernière phrase je choisis que certaines de ces maximes étaient intéressantes et d’autres inutiles, mais que je les garderais toutes en tête. Ma nuit fut courte, agitée par divers cauchemars. Quand Synn se réveilla j’étais à côté de son lit, éveillé à l’attendre. Je l’aidai à se relever puis nous sortîmes de la chambre, sous les regards désapprobateurs de courtisans médusés de voir leur princesse, soutenue par un inconnu et se dirigeant vers une autre suite. Là bas nous nous lavâmes et elle me força à me préparer comme pour une grande réunion. C’est donc dans mes habits, mais sans un pli, que je sortis de cette pièce, suivant une princesse plus resplendissante que jamais dans sa tenue pour le moins spéciale. En arrivant dans un grand salon je remarquai qu’il était déjà occupé par trois autres êtres. Un grand humanoïde encapuchonné, plus large qu’un homme normal et possédant une prestance hors du commun, côtoyait une créature semblable à un elfe : cheveux longs et blonds, oreilles pointues, et le plus étonnant, il avait sur ses yeux un bandeau noir. Le troisième semblait, par ses formes, être un enfant et s’empiffrait joyeusement de toutes les denrées qui l’entouraient…. Puis Synn déclara : « Rashka, voici nos partenaires pour nos futures missions. Je te présente Elion, grand guerrier et perce cœur pour sa race, c’est une espèce aussi rare que les humains car, eux, ne sont plus que 12 recensés repartis sur notre terre. « Et voici Secret», dit-elle en montrant la toge dont les seules preuves d’une présence sous-jacente étaient ces deux yeux fendus de haut en bas, les plis du vêtement et, bien sûr, cette aura terrifiante de puissante et de savoir ….. «Il est un Puissant. Puissant est un stade entre dieu et homme, ils arpentent la terre où ils sont respectés et, pour certains, vénérés. En compter un dans nos rangs est un exploit et une grande chance. « Et voici Dudul, il a tenu à s’associer à nous pour ses propres raisons. Le directeur l’a ausculté et m’a dit de le prendre dans l’équipe d’expédition. « Voici aussi un œil de dragon qui a décidé de nous accompagner » | |
| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
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| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Mar 5 Déc 2006 - 19:53 | |
| suite de la suite ^^ - Citation :
LES ECRIT DE L’ŒIL : SUITE DE L’AVENTURE
Alors que Synn disait ces mots Rashka ressentit comme un violent souffle dans sa tête, une fine douleur caractéristique des fouilles de souvenirs. Sa dernière pensée avant que ce phénomène ne s’arrête fut pour la petite bête qu’il venait de découvrir. Juché sur un livre flottant dans les airs, un petit être écrivait. Cette créature ne ressemblait à rien de connu : un corps en forme de flamme sans cesse en mouvement, deux mains n’étant même pas reliées au corps et rien de plus. Un elfe noir entra, ou plutôt le directeur entra, un peu essoufflé dans la pièce : « Comme je l’avais prédit son armée arrive, elle n’est pas grande, enfin je vous en ai déjà parlé, tout le monde a déjà évacué et, avec votre permission, je vais en faire autant », puis il partit. « Voilà, maintenant nous allons pouvoir parler de notre mission … », finit Synn, enthousiaste à l’idée d’enfin commencer les choses sérieuses. Dudul prit la parole, en zozotant un tantinet, tout aussi excité à l’idée de se faire remarquer : « Voilà alors d’abord quand ze parle on me regarde, même toi Razhka …. » Ce dernier, plongé dans ses pensées, n’avait pas vu que Dudul venait de prendre la parole et se rendait surtout compte que le petit être que je suis, perché sur son livre, s’était mis à écrire : il comprit que la première partie était constitué de ses souvenirs que j’avais volé à son esprit. « Notre mizion puiz-que nous l’avons aczepté est ….. » Mais Synn lui coupa la parole et il ne put finir sa tirade. « …est de réduire au silence Zengo le seul empreur-mage dont le vrai nom est révélé …. Pour ceci deux choix s’offrent à nous : ou nous nous laissons capturer par son armée qui va arriver d’un instant à l’autre, ou nous choisissons d’investir sa forteresse après, sachant que sa troupe a été un peu mal renseignée puisque je ne possède pas la faible escorte composée de quelques hommes qu’il pense rencontrer, enfin si mais pas des êtres qu’il pensait trouver… », Termina-t-elle en regardant à tours de rôle Secret, Elion, Dudul, puis Rashka. Le vote fut rapide : réduire le corps de garde et par la suite investir le château fut choisit par élimination. En effet, se faire capturer présentait trop de risque et nul ne pouvait prévoir si tous seraient ramener vivant ou en état de tuer Zengo…. L’ambiance n’était pas du tout celle d’une avant bataille. Dudul entreprit donc de vérifier que tous les mets présents sur la table étaient comestibles, et il fit cela avec tellement d’application qu’il dut s’y reprendre à deux voire douze fois pour certains gâteaux. Elion lui restait aux aguets, debout, appuyé contre le mur, l’épée à porté de main. Secret quant à lui s’approcha de Rashka et lui dit de sa voix sifflante : « Cherche dans ton esprit ton arme et matérialise là, tu as un quart d’heure pour le faire » Puis, en tentant de l’aider, Secret sentit tous les sort qui pesaient sur celui-ci : il devait tomber amoureux de la première fille qu’il verrait, pourquoi ? Comment Kroaksy savait-il que ce serait Synn ? Voilà les questions que ce puissant, qui était censé connaître tous les secrets, se posa. Mais bien d’autres sorts entouraient le nouvel arrivant… Tellement que Secret eut beau se concentrer sur ceux-ci, il ne parvint à en identifier aucun. Pendant ce temps Rashka erra seul dans son esprit jusqu’à ce qu’Elion se raidisse et dégaine son épée. Ce simple geste rappela à tout le monde, sauf à Dudul qui aimait beaucoup trop ces petits choux à la crème, qu’une bataille se préparait ! Dans une grande explosion la porte céda, laissant place à un homme qui s’avança. Capitaine dans son armure dorée, il déclara, ou plutôt tenta de déclarer quelque chose puisque Dudul, qui venait de finir un plat de petit gâteaux, leva à son entrée une main légèrement repliée en forme de serre, ce qui projeta son adversaire en arrière, à une vitesse phénoménale. Ce dernier constata que voler de cette façon comportait un inconvénient : on ne voyait pas les murs. Il en fit la douloureuse expérience. Dudul lâcha un : « Ha zut a pus... », puis il attaqua un autre plat de petits gâteaux. Mais pendant la leçon de vol de leur capitaine, la petite host s’était replacée et nos compagnons aussi. Alors que Synn avait reculé, Rashka s’était placé entre elle et l’ennemi. Elion quant à lui, dans un majestueux bond, s’était placé les pieds au dessus de la porte, en appuis sur le mur, le corps à l’horizontal, et était prêt à frapper tous ceux qui entraient, alors que Secret, qui avançait tranquillement, avait sortit de sous sa toge deux haches qu’il avait assemblées pour former une double hallebarde. Une fois qu’il eut atteint la porte, Elion lui laissa la place et revint en un seul saut lors duquel il exécuta quelques figures complexes. Arrivé au sol il s’élança pour un deuxième bond, c’est à ce moment précis qu’un bruit sourd se fit entendre et que deux pans de murs chutèrent. Le premier rata Synn qui ne dut sa vie sauve qu’à ses réflexes félins, mais le deuxième ne loupa pas sa cible et la table vola en éclats, répandant petits fours et parts de gâteaux à travers la pièce. Quand la dernière tranche de saucisson s’écrasa mollement à côté d’une saucisse d’apéritif, l’air devint glacial et des traits de magie parfaitement visibles convergèrent vers Dudul dont le regard était passé du bleu innocent au rouge sanguin. La suite ne fut qu’explosions et fracas : les boucliers magiques et les corps volèrent en éclats, toute l’énergie que Dudul venait d’assimiler se dispersait à une vitesse folle, renversant, coupant, détruisant tout sur son passage. Lorsque la déferlante fut finit seul tenait debout un bouclier bleuté, formé par Secret et qui contenait aussi Elion, et, dans les bras de ce dernier, Synn et Rashka. Puis Dudul, à bout de souffle et à court d’énergie, s’effondra dans une mare de sang qui n’était pas le sien. Plus rien ne restait du beau palais et seuls entouraient les quelques survivants ruines, pierres, sang et corps déchiquetés. Le bouclier du puissant se dissipa et laissa Synn courir vers Dudul pour utiliser son savoir magique. Elle lui administra quelques soins divers et se releva, contente d’elle. Dudul reprit connaissance au bout de quelques minutes. Pendant ce temps Secret s’était assis en tailleur, avait placé deux bourses sur ses genoux : l’une ouverte, l’autre fermée. Puis il avait commencé à léviter en chantant une douce mélopée, presque un requiem. Des petites sphères de couleurs différentes étaient sorties des corps et passaient devant Secret, les unes après les autres : soit elles rejoignaient la bourse, soit elles disparaissaient, soit elles partaient vers le ciel en virevoltant. Elion quant à lui s’était tourné vers Rashka d’une façon lourde de sous-entendu. Nul doute ne subsistait dans l’esprit de ce dernier. Il avait déjà failli perdre Synn, il n’allait pas laisser sa sécurité à cet aveugle… Il plongea donc dans ses pensés, cherchant les armes dont Secret avait parlées. Mais c’est au moment où l’on s’y attend le moins que le mal surgit : une pierre se souleva imperceptiblement pour laisser place à deux yeux rouges de rage et de sang. Puis les blocs volèrent à nouveau, cette fois-ci portés par une déferlante d’eau qui s’échappa du trou. Un homme habillé d’une tenue noire se tenait au milieu, il s’élança en dégageant deux dagues et se jeta sur Synn. Tous ses déplacements s’étaient passés dans le silence le plus total et personne n’avait bougé sauf Elion qui avait dégainé son épée. Ce dernier envoya un coup précis à la tête puis, au dernier moment, alors que la garde de son adversaire était prête, il fit glissé son épée en direction du ventre de ce maître de l’eau. Mais alors que l’épée d’Elion perforait la tunique de l’homme en noir, elle s’entoura d’eau et l’Empreur-mage passa à travers l’arme laissant derrière lui Elion interloqué. | |
| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
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| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Ven 26 Jan 2007 - 19:10 | |
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- Il continua sa course et arriva à Synn alors que Rashka prenait juste conscience du danger. Le maître de l’eau la pris par le bras et, de son autre main, appliqua une petite pierre sur le front de la femme chat : ils disparurent tous deux sans se rendre compte qu’une petite sphère bleutée s’était collée dans les habits du prince. Tandis que Dudul se réveillait, Rashka s’énervait de sa propre incompétence. C’est alors que Secret se releva, rangeant ses deux bourses, et déclara de sa voix sifflante :
« Je sais où ils se trouvent mais nous n’arriveront à rien avec, dans nos rang, un estropié, un ébahit et un énervé. Tout d’abord s’était bien l’empereur-mage. Il possède donc une importante par de la magie de l’eau et ne t’en étonne plus Elion! Rashka dépêche toi de trouver tes armes sinon nous continuerons sans toi ! » Puis il s’approcha de Dudul et envoya une forte dose d’énergie ce qui eu pour effet de rechargé entièrement ce dernier, à nouveau prêt au combat … Ensuite, d’un commun accord, ils s’approchèrent de Rashka et plongèrent dans son esprit pour l’aider, sans s’attarder sur les multiples sorts qui l’entouraient et l’embrouillaient. Ils trouvèrent vite la partie recherchée et Rashka ressentit encore cette impression de tout savoir sur la magie en jeu. En lui s’éveilla une nouvelle partie avide d’apprendre à combattre avec cette arme toute neuve. Tous se relevèrent et une téléportation eut lieu. Ce n’est qu’une fois l’endroit vide qu’une femme sortit de l’ombre, personne ne l’avait remarquée, enfin si mais elle n’y attachait aucune importance. Elle aussi activa sa magie et une rune se forma sous ses pieds, puis elle disparut. Les compagnons de Rashka reparurent près d’un grand château aux couleurs bleutées renvoyant à celui qui s’approchait son image. Sa plus haute tour se perdait dans les nuages et ses remparts hauts d’une vingtaine de mètres étaient surveillés par des dizaines de gardes. Planté sur toute la circonférence d’une île, le château de Zengo siégeait comme une étoile imprenable, au milieu d’une foule de gens sur des bacs qui cherchaient à rejoindre l’édifice pour diverses raisons. Traverser les lacs ne fut pas une tache ardue, les citoyens de ce pays étaient connus pour être facilement corruptible mais Rashka ne s’imaginait pas à quel point, et, dès que le fait de payer en onyx noir lui vint à l’esprit, une dizaine de contrebandiers et de passeurs lui proposèrent leurs services, soit disant, infaillibles. Toujours est-il qu’ils arrivèrent entiers et sans débourser la moindre pièce. À peine le bac les avait-il déposés qu’il repartit sans prier pour un pourboire en voyant les yeux serpentins de Secret. Derrière leurs buissons, dans une petite grotte creusée par l’eau, ils attendirent que la nuit ait tissé sa toile d’obscurité et étendu ses ombres. Dans le noir total tous se préparèrent. Une sphère bleue foncée sortit d’une des bourses du puissant et partit à la recherche de la princesse de la résistance. L’opération de sauvetage pouvait commencer. Ils sortirent de la grotte. Elion passa le premier, dans son habit blanc et or reflétant la moindre lumière, et gardant sur ses yeux ce bandeau qui intriguait tant Rashka et Dudul. Epée à la main, il bondit passant par dessus le mur d’enceinte en un saut, et atterrit derrière les gardes qui, étonnés par la puissance de ce saut, n’avaient pas sonné l’alarme. Deux éclaires puis tout redevint calme. Les dix gardes du rempart sud-est ne purent plus jamais sonner l’alarme. Dudul, puis Rashka, montèrent à la corde envoyée par Elion en quelques minutes pendant que Secret utilisait encore son pouvoir de téléportation. Caché dans sa grande toge noire, ce dernier était invisible. Ombre parmi les ombres il ouvrit le chemin suivit par Rashka qui ne s’était pas encore changé, réservant sa botte secrète pour plus tard, tandis que Dudul courait, porté par ses petites jambes, derrière Elion. Ce groupe atteignit sans une égratignure la tour centrale, laissant ceux qui les avaient vus étendus, un regard étonné sur leur face. Sans un bruit, ils gravirent la tourelle jusqu’à la seule chambre éclairée dans laquelle il trouvèrent Synn, en prise avec un être munit d’une queue de scorpion, d’ailes membraneuses et de poils de lion sur tout le corps. La porte se ferma quand tout le groupe fut entré et l’on aperçu Zengo dans son habit royal. La chambre délimitait l’arène dans laquelle notre groupe allait affronter ces deux ennemis. Mais avant que la bataille n’eu commencé, les forces en présence se rééquilibrèrent et deux nouveaux adversaires apparurent : une lamia, femme serpent armée d’une épée et un minotaure armé de leur traditionnelle hache. Les duels furent réparti par la charge des alliés de l’empereur : Elion se retrouva face à la lamia dont il esquiva le premier coup de sabre sans le moindre problème, Secret affronta le minotaure qui fut très vite confronté à un mur de lame et de magie le mettant ainsi à mal, tandis que Rashka fut désigné pour affronter Zengo. Dudul, lui, libéra Synn dont l’ennemie, comme un certain capitaine, ne pu jamais retenter de voler… Secret avait envoyé une décharge de magie contre le minotaure qui ne s’en releva pas, alors qu’Elion, étant plus agile et plus rusé que la lamia, la mit hors combat d’un coup de point dans la nuque. Mais personne ne pouvait aider Rashka, le duel avait été lancé par des mots bien puissant et le champ de force qui s’était élever autour des deux combattants ne pouvait être brisé que par la mort d’un des deux adversaires. Alors le messager de Kroaksy dévoila ses cartes et dans un geste théâtral il ferma fermement sa main sur la poigné d’une épée invisible. L’air crépita autour de lui et un sabre en onyx noir se révéla : cette lame possédait trois emplacements dont l’un était rempli d’une petite sphère verte contenant une aile membraneuse. Puis les étincelles suivirent son bras le vêtissant d’un gant noir partant des premières phalanges et s’arrêtant au niveau du coude, vint ensuite une épaulette sculptée à son blason, une armure fine se plaça sur son torse. Sa ceinture resta en place mais deux dagues s’y fixèrent, sur son épaule droite rien puis un autre gant apparut, cette fois-ci complet. Dans sa paume une opale se dessina puis son pantalon se tinta de noir. Il était prêt pour l’affrontement … Zengo reprit vite ses esprits et attaqua dès la fin de la transformation de Rashka : une vague venue de nulle part déferla dans le champs de force le remplissant à moitié d’eau. L’empereur avait pris l’avantage en ce plaçant dans son élément mais c’était sans compter sur la maîtrise de l’air de Rashka : il s’entoura d’une bulle d’air et fit de même avec le maître de l’eau qu’il coupait ainsi de son élément. Puis il chargea sabre au clair en direction de son adversaire qui était embourbé dans un air tellement dense qu’on aurait pu le croire solide. Les deux bulles se rencontrèrent, fusionnèrent, puis l’eau rouge de sang redescendit. Le champ de force s’effaça et seul, debout au milieu de ce dernier, se tenait Rashka qui s’effondra sur le sol encore mouillé. Toute la troupe se rassembla et, au lieu d’accueillir le héros qui avait tué l’un des empereurs, ils virent un corps sans vie avec une dague plantée dans le cœur. Puis, un sourire sournois sur les lèvres, le maître de l’eau se téléporta hors du château. L’alarme retentit. Dans l’esprit de tous il fallait fuir mais une lueur étrange attira leurs regards sur le corps de Rashka : la dague se désintégrait, et une petite pierre sortie d’une pochette de sa ceinture. Elle voltigea jusqu’à sa bouche et s’y enfonça, Rashka toussota alors et l’avala . Une lumière blanche sortit de son corps puis il se réveilla. Dudul s’excita : « D’où z’est qu’tu tiens zette pierre de rézénérazion ? Z’est trop rare comme artefact za…» Mais Rashka ne répondit pas, premièrement parce qu’il n’en savait rien, mais aussi parce qu’il était un peu troublé par son récent voyage dans le royaume des morts. Mais comme tous étaient heureux de la renaissance de leur compagnon, Dudul n’insista pas. Et puis quelque chose de plus important encore les préoccupait : l’alarme continuait à sonner et s’ils ne fuyaient pas ils allaient tous mourir… Une foule de gens, dont beaucoup d’innocents, entrait déjà dans la pièce. Ils étaient surtout trop nombreux . La troupe se rassembla donc autour de Secret qui activa sa téléportation. Mais à peine l’avait-il lancée qu’il ressentit un léger vent de magie, pas assez puissant pour contrer son propre sort mais assez bien lancé pour le rediriger… Ils atterrirent dans les couloirs de ce même château. L’alarme continuait de sonner et des bruits de pas s’approchaient rapidement. Alors la main de Dudul s’illumina d’une lumière violacée, puis, tournant à l’angle du couloir, il appliqua cette dernière sur le front d’un garde en poste devant une grande porte. « Z’était l’arzitecte impérial qui venait de ze faire punir pas Zzengo » dit-il avec un grand sourire « et vous zavez quoi ? Il connaissait les plans du zâteau par cœur et maintenant ze les connaîs auzzi » Il se précipita alors rapidement dans la pièce, ce qui eu pour conséquence de bousculer l’architecte qui, sous l’effet du sort, était devenu pierre et se cassa donc à terre. Synn, tout en courant derrière Dudul, lui demanda : « Qu’as-tu donc lancé comme sort ? » « Zimplement une fouille zbirituelle. Pourquoi z’était pas bon ? » « Mais une fouille spirituelle doit simplement tétaniser l’ennemi, pas le transformer en pierre. De plus ce sort n’est que partiel alors que toi tu as lu toute sa mémoire… » « Zut trop nul z’ai encore raté » s’indigna le gamin qui courrait devant. Alors qu’il finissait sa phrase les choses se compliquèrent : une vague venait de chaque côté du couloir et ils se trouvèrent coincés. Le rire dément de l’empereur-mage des flots se fit entendre. Alors que tous se préparaient, Elion, lui, restait calme. Il venait de repérer une trace qui se formait sur le sol, et, petit à petit, naquit une rune. De celle-ci sortit une femme, une belle elfe. Une autre rune se forma autour d’elle et, alors que les vagues allaient happer le groupe, elles se disloquèrent et la magie qui les constituait repartit en se choquant contre une paroi invisible délimitée par le trait extérieur de la rune. La voix de Zengo reprit : | |
| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
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| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Ven 26 Jan 2007 - 19:11 | |
| - Citation :
- « Vous avez trouvé une belle compagnie, une elfe qui utilise de l’ani-magie c’est exceptionnel, pour ne pas dire merveilleux ou digne de convoitise. « Mais même avec cette aide vous ne sortirez pas vivant de mon château… »
Et son rire reprit. Mais la belle elfe répondit : « Tu veux parier ? » Et une autre rune se forma : c’était une rune de téléportation à n’en pas douter, mais qui possédait aussi autre chose… Lorsque Zengo tenta de les dévier, il fit les frais d’une rune combinée. « Trois en un. » dit la voix de l’elfe qui disparaissait avec le groupe dans la rune « Tout d’abord une téléportante, et une traceuse, puis une explosive qu’en dis-tu ? » Il ne put rien en dire. Il était allongé sur le sol de sa chambre et tous les mages-blancs du château s’affairaient autour de lui. Il n’était pas loin d’y laisser la vie mais la mort le laissa continuer son chemin pour cette fois… Notre groupe arriva près d’une grande montagne et Dudul s’exclama : « Ha Dur-Gang on va voir mes parents ? » Rashka était très intrigué de savoir qui avait mis au monde ce gnome zozotant à poil roux mais se retint de tous commentaires, pour le moment il était un fardeau et ça le gênait… Alors une idée farfelue passa dans l’esprit de Dudul et il la mit en pratique tout de suite. Il fit mine de s’effondrer en mettant la main aux fesses de l’elfe… Elle ne dit rien, maintenant il était sûr. « T’es pas z’une elfe, et au minimum t’es pas z’une femme. » « Tu doutes de moi ? Bien petit et comment le sais-tu ? » « Et bien d’abord une femme ne zert pas la main en riant un peut grazement en retrouvant zes z’amis… Ze sais que ze zuis le zeul à l’avoir remarqué. Bon et en pluze quand on met la main zur les fesses d’une fille, même zi on ne l’a pas fait exzeprès, elle réazie. Alors voila tu es quoi ? » « Et oui je ne suis pas un de ces arrogants elfes, ils n’auraient jamais réussi à maîtriser les runes, tu es doué petit. Qui je suis ?! Ah ! Voilà la question ! » Pendant qu’il disait cela sa voix redescendait dans les graves, il rapetissait et prenait de la carrure. « Je suis Grag-Verkras-Kelgore-Alkalos-Zeugnas-Ighnoneras-Elcolag d’Enjigor aussi dit : “La montagne d’adamantium”, “le colosse d’onyx”, “maître runomorphe”, “maître rune d’Enjigor”, “tonneau-sans-fond”, et bien d’autres noms encore et si c’est ma race qui t’intéresse, je suis un nain d’un petit siècle. » Lorsqu’il eut fini sa phrase, sa transformation s’acheva et ils eurent devant eux un nain d’un mètre vingt de haut et de presque un mètre de large. Il ne portait pas d’armure, une simple tunique verte recouvrait son corps et une cape plus foncée lui ornait les épaules. Ces cheveux flamboyants juraient avec son habit et il portait une longue barbe non entretenue. De grosses bottes marrons lui protégeaient les pieds et, à sa ceinture de même couleur, pendaient des dizaines d’armes et d’objets contendants ou tranchants. Alors Dudul s’approcha du nain, se mit face à lui, fit un pas à droite puis deux vers sa gauche et revint tout content vers Synn pour lui dire à l’oreille : « On le prend avec nous, on en peut en cazer deux comme moi derrière lui » Synn avait déjà son opinion quant à ce sujet et l’avis de son petit élève du moment n’allait pas (y) changer grand chose. « Pourquoi nous as-tu aidé ? » Sa question claqua, presque agressive. « Ha madame ne veut pas de moi ! Et bien je vais vous dire, j’ai été envoyé par les nains pour vous seconder, ils ont eu vent de ce sujet et ont décidé de vous seconder discrètement. Ils m’ont enlevé à une autre mission pour que je vienne. C’est pour ceci que je ne suis pas arrivé à l’heure au conseil !! » « Elion tu le connais ? » Sa seconde question demandait une réponse dans l’instant et elle ne se fit pas attendre. « Oui j’ai déjà eu à faire à ses talents mais il était mon adversaire la dernière fois. » Synn regarda un moment Grag qui finit par sortir un papier d’une poche intérieure de sa tunique. Elle portait un sceau constitué d’une maison dans un arbre et de deux haches, Synn le reconnut tout de suite : les nains d’Enjigor, grands mercenaires. Ils avaient donc décidé de se rallier à la résistance. Elle ouvrit la lettre et la lut. « Tu es accepté. », fut la clé de la joie de Dudul qui éclata en se rependant sur tout le groupe. Puis Synn pris la lettre et elle s’embrasa sous les yeux ébahis de Rashka. « Mais tu maîtrise le feu ? » Elle l’avait presque oublié, lui qui était sensé les sauver… Elle y avait cru un instant mais maintenant elle se demandait pourquoi elle restait avec lui … De plus elle venait de se trouver un élève vraiment ignorant. Soudain une idée germa : plutôt que d’être inutile, Rashka lui servirait à passer son diplôme. Ce diplôme de « Maître » dont elle avait toujours rêver. « Voilà je vais te répondre mais je vais aussi te poser une question. La réponse c’est (que) tout corps inflammable en contact avec une trop grosse quantité de magie s’embrase. Maintenant ma question : Rashka veux-tu devenir mon élève ? » Même si Dudul faisait du bruit et que le nain, bien vite entraîné, chantait, lui aussi, très fort, Secret avait entendu. Il réagit rapidement en se plaçant à côté de Synn et prit la parole : « Tu veux passer ton diplôme de Maître, la prise d’élève se fait en présence d’un puissant. Mais le puissant c’est à toi et à ton élève de le choisir, d’élire votre protecteur… Mais je ne pense pas que ce soit le bon moment pour prendre un élève, ce choix est tien mais réfléchit à mon conseil. » Il hésita puis reprit. « Et on ne prend pas un élève par défaut ou par absence de candidats, certains cherchent des années avant de le trouver. C’est un pacte complexe que tu comptes faire. » Synn hésita à son tours puis se tourna vers Rashka qui était un peut perdu et déclara : « On en reparlera plus tard, profite du campement. » « Un campement mais quel … » Sa phrase s’arrêta : le nain venait de poser une main par terre et une rune se formait. Elle s’élargit jusqu’à faire un bon diamètre puis six arbres se mirent à grandir et formèrent d’eux même un bivouac : des lits se créèrent dans les branches … Mais déjà Dudul se faisait remarquer. Il grimpa sur l’arbre central où était déjà installé le nain, car lui aussi était au centre de la rune, et invita les autres à le suivre. Il montèrent tous dans les grands végétaux feuillus : Elion arriva au sommet en quelques bonds, Dudul ressemblait à un écureuil qui avait trop bu mais sa méthode fonctionnait, Synn se distingua par son agilité et Secret montra encore sa maîtrise de la téléportation. Puis se fut au tour de Rashka de monter : il commença laborieusement à se hisser de branche en branche puis, à une dizaine de mètres du sol, il se rendit compte que Synn le regardait. Son cœur rata un battement et il glissa, lâchant toutes prises. La magie résonna d’un juron et Rashka prit conscience d’une autre facette de son art du vent. Synn s’était cachée les yeux et aucune personne n’aperçut deux ailes entièrement constituées d’une magie verte se former sur son dos, ni ne remarqua que ces dernières devinrent de grandes voilures noires membraneuses et pas plus de monde ne le vit se rattraper d’extrême justesse et monter en flèche vers le ciel. Puis il se posa pas loin de Synn et ses ailes disparurent. Aucun de ses compagnons » ne l’avait vu. Puis Dudul arriva en criant : « Hé ! Razhka viens donc voir, il a fait pouzer un Zevenol » Synn enleva les mains de ses yeux et crut à une illusion. Elle partit finalement avec Rashka vers le centre de l’arbre en suivant Dudul dans ce labyrinthe de branches. Dudul, encore plus joyeux que d’habitude, ponctuait ses zigzags entre les rameaux de petits hic. Puis il arrivèrent enfin à l’endroit voulu où le nain avait recréé une grande chambre commune et surtout, au milieu une fontaine d’où coulait un liquide ambré. En les voyant arriver le nain déclara : « Ce petit a du flair, il a su et est arrivé au centre avant moi. Quand je suis arrivé, il était déjà sur la fontaine du Sevenol et vous savez ce qu’il m’a dit ? « Il est bon ton Zeverol z’est le meilleur que z’ai zamais bu, auzzi c’est le premier » et il est parti vous chercher… » Synn se demanda pourquoi elle l’avait accepté et commença à lui courir après pour lui donner une bonne correction. La course fut longue et bien que Synn soit plus rapide chaque fois que Dudul hoquetait, il se téléportait et récupérait assez d’avance pour reprendre un peu de ce liquide qu’il convoitait tant. Secret s’était assis et ne semblait attacher aucune importance à la poursuite, ce qui n’était pas le cas du reste du groupe. Grag s’était posé à côté d’Elion et regardait la course en sirotant un peu de Sevenol. Rashka suivait Synn des yeux sans savoir que faire. Puis elle passa près d’Elion et Rashka se résolu à lui poser la question qui l’embatait tant : « Elion tu es aveugle ? » Le sourire de ce dernier retomba mais il s’attendait à ce que fuse la question un jour ou l’autre. « Si tu te réfères au bandeau que je porte sur les yeux c’est que je vois trop bien… Synn t’a dit que j’était un perce-cœur, ma race a quelques aptitudes hors du commun : nous tenons notre nom de notre pouvoir à regarder à l’intérieur des gens. Je veux dire par-là que rien qu’en croisant le regard de quelqu’un je peux savoir ce qu’il pense, ses envies du moment, son histoire et même toutes ses pulsions inconscientes. Il y a encore quelques années encore nous étions les juges impartiaux de ce monde. Cela fait maintenant quelques centaines d’années que j’ai décidé d’arrêter d’user de cette faculté car le monde devient trop rude, c’est une sorte de fuite je te l’accorde et j’en suis conscient. J’ai donc développé une autre technique me repérer : j’utilise la magie comme un sonar en envoyant mon aura, cela me permet de voir mais dans un sens différent de celui que tu l’entends, réfléchis-y si tu le souhaites… » | |
| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
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| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Ven 26 Jan 2007 - 19:12 | |
| - Citation :
- Puis Dudul, qui s‘était arrêté comme Synn pour entendre l’histoire d’Elion, pris la parole :
« Montre nous tes yeux Elion je vais bloquer ton pouvoir, juste quelques secondes, je ne serais pas capable de mieux mais essayons… » Elion eut un rictus comme s’il ne croyait pas Dudul capable de cette action puis commença à dénouer son bandeau. Alors Secret se leva et rejoignit le groupe, il connaissait le seul sort permettant de contrer ce pouvoir, hors peu de gens le possédaient. Alors qu’Elion ôtait son bandage une énergie noire commença à tournoyer autour de Dudul, tous sentirent leur magie leur échapper, puis le nuage sombre se cala devant les yeux d’Elion et devint transparente. Alors pendant une fraction de seconde on put voir ses yeux d’un bleu pur, ces yeux d’aveugle qui semblent sans fond, ces yeux dans lesquels on se perd, ces yeux que l’on pourrait contempler pendant des heures, cette mer de pureté dans laquelle on plonge les siens pour ne jamais en ressortir. Elion remis son bandeau alors que Dudul, tout fier, se pavanait. Synn en avait oublié sa poursuite et Grag ne semblait pas étonné. Rashka en quittant les yeux d’Elion avait entendu un son venant de Secret et qui semblait avoir un écho en lui : « Non-magie ». Après ce petit aparté tout redevint normal. Dudul s’amusa à taquiner Synn alors que cette dernière réfléchissait au après. Grag reprit une conversation avec Elion et Secret repartit dans son coin. Rashka qui n’avait toujours pas trouvé sa place déambula un long moment hésitant entre rejoindre Synn ou essayer de rentrer plus en contact avec d’autres membres du groupe. Puis vint la nuit et tous rejoignirent leurs chambres. Rashka n’arrivant pas à dormir rejoignit la pièce centrale et y découvrit Elion qui d’un air calme lui déclara : « Je t’attendais, je savais que tu n’arriverais pas à dormir, tu te sens trop faible et trop inutile voilà la raison de ta venue, je me trompe ? » Non, il disait toute la vérité. Rashka décida que le silence serait une réponse satisfaisante. Elion reprit donc : « J’ai décidé d’organiser pour toi un entraînement dont Synn ne serait pas au courant : à tour de rôle, l’un de nous t’exercera pendant une partie de la nuit. Qui que se soit tu suivras son enseignement. Si tu ne viens pas trois nuits de suite sans raison valable nous considèrerons que l’apprentissage est terminé. Cette nuit c’est moi qui m’occupe de toi. Es-tu prêt ? » Rashka sans un mot s’inclina pour signifier que oui et qu’il les remerciait « Ah… J’oubliais… Au moindre signe de réveil de Synn on arrête tout. » Puis Elion dégaina sa lame, silencieux, et sans un bruit attaqua. Rashka fit de même, et para le coup inextrémiste. Pour ce dernier son adversaire semblait d’une rapidité fulgurante alors qu’Elion, lui, retenait ses coups et sa vitesse. Le combat se résuma à des attaques de la part du maître tandis que l’élève, incapable de trouver la moindre faille dans la défense de son supérieur, ne faisait que se protéger. Le combat se finit lorsque que Rashka, tentant vainement d’attaquer Elion pour la première fois, trancha une branche qui tomba en faisant un vacarme. Elion rangea alors son katana et partit en courant. Rashka resta sur place un moment ne comprenant ce qui se passait que lorsqu’il entendit des bruits de pas. Ne sachant que faire, il fit sortir ses ailes et s’envola vers la voûte à la quelle il s’accrocha. Une petite rune apparut sur la branche coupée qui disparu aussitôt. Puis Synn rentra, inspecta la pièce et, à défaut de trouver quelque chose, retourna se coucher croyant à un rêve ou à une autre illusion. Rashka rejoignit sa chambre et, exténué, s’endormit aussitôt. « Le lendemain fut des plus normal : Dudul avait trouvé comment faire de la musique et il s’en donna à cœur joie. Or c’était un lève tôt et il s’amusa de bon matin à cogner tout ce qu’il put à l’aide de branches… Evidement, ce fut un réveil calme et dans la bonne humeur pour la petite troupe... » Puis Synn exposa son plan : « Aujourd’hui nous allons au cœur de Dur-gang voir ma demi-sœur, elle fait aussi partie de la résistance et nous accueillera sans doute en grande pompe… » Puis elle descendit de l’arbre et mis son plan à exécution de façon simple en se dirigeant vers le lieu de destination. Tous la suivirent sans discuter. Elle avait une sorte de charisme inné qui lui permettait de se faire respecter par tous et, hormis Dudul, de se faire obéir à peu près par la totalité du groupe. La petite file se mit donc en route sans encombre. Elion à côté de Grag discutait calmement tandis que devant Synn côtoyait Secret sans échanger le moindre mot et qu’à l’arrière Dudul essayait de mener un Rashka plutôt absent vers une conversation mouvementée. Puis le nain éclata d’un rire tonitruant et Dudul glissa deux mots à Rashka qui les mots firent l’effet escompté : « Tout de même un arbre en un zeul coup zoli zoli … » Tout de suite le cerveau de Rashka se remit en mouvement. Ils avaient tous assisté au premier entraînement sauf Synn et il ne les avait même pas remarqués… Etait-ce un compliment ? Puis Dudul reprit : « Ze soir, z’il y a le temps, tu zeras entraîné par Zecret. Tu as trop de chance… Moi zamais un puissant n’aurait bien voulut m’entraîner, comment za ze fait ? » « A vrai dire je n’en ai aucune idée… » « Même pas une toute petite ? », dit Dudul en ouvrant de grands yeux de biche. Rashka se résolut à mener ça petite enquête : « Dudul, toi qui sais tout… » ces mots eurent l’effet souhaité et Dudul gonfla son poitrail. « Qu’est-ce qui te vient à l’idée si je dis Kroaksy ? » Dudul répondit fièrement : « Z’est un dieu que l’on ne connaît presque pas, mais il est vénéré de partout pour za puissance. Tu ne trouveras zamais aucun prêtre de Kroakzy car il refuse soit disant un culte en son nom. Il existe quand même un grand prêtre parait-il mais son nom reste zecret. » « Et si je te dis Rashka ? « Humm… il y a un pièze ? Sinon ze dirais que z’est ton nom… » Ce n’était pas la réponse qu’il attendait mais leur discussion devait s’arrêter car ils arrivaient dans la montagne et Synn appela Dudul. Celui-ci passa devant et aucun des oiseaux étranges qui peuplaient cet endroit, semblant pourtant de redoutables chasseurs capables d’emporter un homme, ne les attaqua. Il apprit par Elion que Dudul était de leur race sauf que lui ne se transformerait jamais car il possédait de la magie et pas uniquement de la non-magie. Ces oiseaux appelés reygans pondaient des oeufs d’où sortaient des humanoïdes qui redevenaient, après quelques années, en quittant leur cocon des oiseaux de proie mortels pour les humains. Ils arrivèrent bientôt près d’un grand escalier qui s’enfonçait dans le cratère de la montagne puis dans une grotte. Le parcours était un vrai labyrinthe pour les non initiés or Synn connaissait le chemin. Le petit groupe arriva dans une ville construite tout en longueur dans un canyon. Elle était en partie troglodyte mais le plus remarquable c’était son château. Il s’élevait jusqu’en haut du canyon et on devait voir dépasser sa plus haute tour comme une pointe de flèche dans un océan ocre, pareil à un défi lancé aux cieux. Mais Synn ne s’attarda pas sur la contemplation de la cité et continua sa route, imperturbable. Comme tous s’écartaient sur leur passage ils arrivèrent vite au château. Les portes s’ouvrirent devant eux et… Synn fut déçut : personne pour les accueillir, personne pour leur souhaiter la bienvenue. Elle pris un couloir et tous la suivirent. Elle les mena dans une grande salle vide où seul des gardes postés devant la porte s’étaient écartés en voyant la fureur dans les yeux de Synn. Ils étaient encore dans la salle quand une voix retentit à l’extérieur : « Quoi ??! Vous les avez laissés entrer alors que la princesse … » Les mots se perdirent et seul le nain sembla les avoir entendu et se transforma instantanément en une elfe couverte de tatouage, la même qui les avait délivrés de Zengo. Rashka et Dudul se retournèrent vers le couloir d’où venait la voix et Synn, comme Grag, fixait une fontaine… Puis l’onde fut brisée par la sortie d’une Vénus, sans coquillage ni atours : une femme chat, à la fourrure plus importante que celle de Synn recouvrant tout son corps sans voiler ses formes, émergea de l’eau. Elle avait pour seules armes une dague à sa cuisse droite et sa beauté. Elle regarda à sa droite,car elle avait entendu la voix de sa gouvernante, mais qu’y avait-il de mal à se monter seulement recouverte de sa protection naturelle à deux femmes et à un aveugle ? Puis Dudul se rendit compte que l’action se déroulait en fait de l’autre côté et il se retourna en poussant un peu Elion pour voir ce qu’il se passait. Il ne fut pas déçut, seulement surpris car cette jolie demoiselle criait beaucoup plus fort et plus aiguë que lui. Des gardes entrèrent en trombe dans la pièce alors que la femme chat replongeait dans l’eau. Secret repéra tout de suite que ça ne servait à rien de se débattre et il leva ses bras. Il aurait pu tous les tuer mais à quoi bon attaquer un possible allié ? Les autres firent de même sans hésiter et ils furent envoyés dans une geôle sombre et humide comme se doit de l’être toute prison. Les murs en onyx enchanté bloquaient toute magie et faisaient de cette cellule un trésor à elle seule. Très vite Synn se mis à refuser le traitement qu’on lui proposait et demanda à ce que l’on lui permette de voir la princesse. Ce qui fut fait dès qu’elle eut chuchoté quelque chose à l’oreille du garde. Synn partit et le soir tomba. Secret se leva et regarda Rashka : « En voilà un bon entraînement : fais de la magie dans cet espace. Ceci va me permettre d’introduire les règles de base… Cela vaut aussi pour toi Dudul alors écoute bien. Dans ce monde il existe des centaines de magies et des milliards de façons de les utiliser. Mais toutes ces magies peuvent être regroupées en trois grands types : la magie, la contre-magie, et la non-magie. Chacune a ses propriétés et ses effets propres et toutes répulsent ou s’assemblent avec un autre type. » Il dessina sur le sol : il écrivit les noms de chaque type puis fit des flèches, de non-magie vers magie, de magie vers contre-magie et de contre magie vers non-magie. « Voici le sens répulsif. Tournez dans l’autre sens et vous aurez le sens aditif. Un bon mage peut toujours gagner contre un non-mage… Ceci ne veut rien dire de plus que ce que j’en ai dit. » Rashka faillit lancer un « vivre les phrases sibyllines. » mais il se retint pour ne pas vexer son entraîneur du jour.
Dernière édition par le Lun 16 Avr 2007 - 18:59, édité 2 fois | |
| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
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| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Dim 4 Fév 2007 - 21:39 | |
| J'invite tous ceux qui on eu le courage de lire jusqu'à là à m'envoyer un critique (j'entand bien par critique les boue NEGATIF comme les bout positif...) en MP de ma "petite" histoire.
Merci à tous ceux qui sont arrivé jusque là pour leur courage et leur tenaciter ^^. | |
| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
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| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Ven 8 Juin 2007 - 18:54 | |
| la suite ^^ - Citation :
- Dudul tenta un moment en vain de faire de la magie et se fut de même pour Rashka qui se laissa tomber sur le sol humide de la prison. Elion n’avait rien tenté et les deux apprentis s’en étonnèrent. Dudul lança donc :
« Tu te crois trop fort pour ne rien ezzayer ? » Le perce-cœur, un sourire indulgent, lui répondit : « Il existe aussi des milliards de façon d’utiliser la magie. Moi, elle coule dans mes veines, me venant en aide de façon physique. Il est donc impossible pour moi de l’extérioriser. Je suis ce que l’on appelle un moine-guerrier… » « Hum … » Lâcha Dudul, mécontent que la réponse soit si simple. Puis Synn revint heureuse avec la clef de la cellule.
Ils s’installèrent dans cette grande ville le temps de connaître plus précisément le déplacement des empereurs et d’avoir un plan. Synn avait même réussit à leur faire avoir des chambres dans le château et tous les soirs ils mangeaient au repas de la princesse des lieux sans pour autant en apprendre plus sur elle. Mais cette utopie changea le troisième jour après leur libération… C’était la fin du dîner qui s’était passé sans encombre majeure : Dudul avait mangé pour six et Secret était parti en mission de reconnaissance avec un groupe d’élite prêté par la princesse. Tous montèrent dans leur chambre respective. Dudul, une fois arrivé, s’effondra sur son grand lit à baldaquin et s’endormit aussitôt sans remarquer les deux élémentaires d’eau qui se formaient au coin de la chambre, mais étant un être normalement non-magique, ces derniers ne le perçurent. Elion, lui, rentra dans sa chambre par la porte et en sortit aussitôt par la fenêtre, après avoir remarqué le mouvement magique dû à l’invocation qui avait lieu dans la pièce. Courant sur les murs du château tel une araignée, il arriva à sortir de la ville canyon sans que personne ne s’en aperçoive. Une fois à l’extérieur et loin de tous il se battit contre les élémentaires qui, liés à lui par magie, l’avait retrouvé. La bataille fut longue et dura une bonne partie de la nuit mais Elion en sortit vainqueur grâce à son épée qui, forgée par des perces-cœurs, pouvait même blesser des créatures élémentaires et donc éthérées. Synn quant à elle fut capturée dès qu’elle entra dans sa chambre, sans avoir eu le temps d’opposer la moindre résistance. Rashka arriva dans la sienne ignorant tout de ce qui se passait à l’autre bout du château et se posa, comme tout les jours, les même questions : « Pourquoi nous avoir tant écarté les uns des autres ? Les chambres d’à côté sont vides… Pourquoi les autres ne sont pas logés ici ? Pourquoi suis-je le seul à résider dans cette aile du château ? Quel est le piège ? ». Mais ce soir il allait trouver la réponse … Alors qu’il ouvrait sa fenêtre il entendit quelqu’un toquer à sa porte. Pensant que s’était un de ses amis qui venait pour l’entraînement, il déclara un simple « entrez » sans se retourner et finit son geste. Tandis que les bruits de pas se rapprochaient, il ne se retourna pas. Quelque chose n’allait pas, ce n’était pas un des ses compagnons qui arrivait : ce n’était ni le pas souple d’Elion, ni les petites enjambés de Dudul, ni le pas appuyé de Secret. Mais quand il parvînt à cette conclusion il était trop tard, les pas s’étaient arrêtés. Puis il sentit deux bras passer devant lui et se rejoindrent pour l’étreindre … Qui ? La personne posa sa tête contre le dos de Rashka qui en resta bouche bée. Il fit glisser son regard jusqu’aux fins bras de femme qui lui enserraient le torse, ces bras reconnaissables entre mille, les bras de la princesse des lieux… Là, son étonnement n’en fut que grandit. Cette jeune femme distante avec tous et surtout avec lui était entrain de l’enlacer? Pourquoi ? Qu’avait-elle derrière la tête ? Et s’il n’y avait rien d’obscure ? Il respira une grande bouffée d’air frais et se retourna. Oui c’était bien elle qui enfouissait maintenant sa tête contre son torse, et même s’il se demandait ce qu’elle faisait là il ne put s’empêcher d’étreindre à son tour cette belle jeune femme. Ils restèrent comme cela un moment puis la femme chat leva la tête pour dévoiler deux magnifiques yeux bicolores qui fondirent sur ceux de Rashka. Les yeux de la princesse étaient vert et bleu, mais pas vairon, les deux couleurs se retrouvait dans chacun d’eux leur donnant un effet envoûtant. Puis elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa sur les lèvres de Rashka un long baiser. Elle lui demanda ensuite : « Pourquoi suis-tu Synn ? » Rashka ne sut que répondre étant donné que lui-même n’en savait rien. Puis elle ajouta d’une voix douce : « Reste avec moi. » Elle se blottit contre le corps de Rashka qui, envoûté et scindé en deux, ne savait que répondre. Pourquoi ne pas rester avec elle qui semblait l’aimer ? De plus elle avait tous les arguments pour plaire… Mais la cause de Synn lui avait semblé si juste au départ, et puis dès le premier regard, dès sa naissance dans ce monde même, il était tombé sous le charme de cette dernière. Les dilemmes, voila qui ne lui avaient jamais plu. Pourtant une voix en lui-même lui avait toujours chuchoté : « Ce n’est que dans les choix que l’on sait vraiment qui on est. » Alors que choisir ? … Rashka resta assit sur son lit toute la nuit, pensant à ceci alors que la belle l’avait quitté avec un dernier baiser et un : « Fais-moi part de ton choix demain. »
Tandis que le jour se levait, Dudul fut réveillé par une odeur de lapin grillé à la broche. Il se trouvait en haut du canyon aux côtés d’Elion mais ceci ne l’inquiétait pas plus que ça, tout ce qui lui importait c’était mangé. « ça va ? Pas de problème ? » Lâcha Elion à Dudul qui en plus de zozoter répondit avec la bouche pleine : « Non mais ton lapin est très bon. » Puis une fois qu’il eut fini de manger il demanda : « Heu quez qu’on fait là ? » « Et bien pour simplifier, je t’ai tiré des mains de deux élémentaires d’eau qui en avaient après toi dans le palais de la princesse » « Yazouh ben dis donc ! Za va toi ! Tiens za me fait penzer que z’ai zoif et que ze prendrait bien un peu de viande zalée. Ou plutôt un bout de viande zalée puis après de l’eau parze que la viande zalée donne zoif. », dit Dudul identique à lui-même, surtout dans les situations les plus bizarres. « Bon zi on allait zauver les autres… parze que tu as eu le temps de ne zauver que moi. Zuper moi à la rezcouzze !! Alors le plan heu ze te zuis… hou za z’est de plan bien za !!»
Rien ne se passa dans la chambre du nain jusqu’à l’aube. En revanche, peu avant le lever du soleil la porte grisa légèrement, mais Grag ne dormait pas : trop de magie avait lieu dans ce château… Il se leva d’un bond, et il se trouva face à un être encapuchonné de la taille d’un humain. « On m’envoie un mage ? C’est gentil … Mais vous n’êtes pas là pour m’apporter le déjeuner, je me trompe ? » La réponse ne se fit pas attendre et une sphère entièrement constituée d’eau fondit sur le mercenaire. Il l’intercepta dans la main et la fit disparaître en fermant le poing. « Tss… Pour qui me prenez-vous ? » Une deuxième sphère bien plus grosse fusa de sous la toge… le nain y opposa une paume et une rune se forma avant l’arrivée de la boule d’eau. Puis la magie repartit vers son envoyeur qui n’eut le temps de se protéger qu’au dernier moment, laissant entrapercevoir sous la toge … du poil bleu. « C’est bien ce qui me semble. Vous maîtrisez l’eau, vous faites même parti des empereur-mages. Vous nous aviez bien mais pourquoi nous avoir laisser sortir de prison ? » Une vague se forma devant le mage, elle semblait coupante et capable de déchiqueter n’importe quoi. Grag y opposa le tranchant de sa main et celle-ci se fendit, passant des deux côtés du nain. « Rashka c’est ça ? Alors finissons de jouer, vous vouliez le prendre avec vous pour qu’il vous aide à grandir et pour ceci vous ne pouviez le prendre par la force. » « Et oui et il va nous rejoindre mais comme tu sais qui je suis, tu dois mourir. Il est vrai que j’ai laissé Synn vous sortir de prison car lorsqu’elle m’a dit qu’elle était accompagnée de Rashka un plan m’est venu à l’esprit. Et La résistance sera perdue, qui aurait cru que la princesse de de cette organisation viendrait elle-même se jeter dans la gueule du loup ?! » « Du loup, vous ne savez pas de quoi vous parler ! C’est vous qui vous y jetez… » Puis sur ces derniers mots le nain tourna sur lui-même, le bras en avant. Une rune se formait autour de sa taille, puis il se mit en position de combat tel un ninja. Dans sa main légèrement fermée apparut une grande hache toute en fer. « Je te présente Grisgare, elle a déjà goûté du sang des tiens et en redemande … » Puis il chargea déviant de sa hache la multitude de boules d’eau que lui envoyait son adversaire. Il abattit sa hache sur le bras du mage laissant sur ce dernier une plaie béante qui le cloua au sol. Puis il se téléporta sur un dernier « On se reverra » alors que l’empereur-mage se préparait à lancer ça contre attaque.
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| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
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| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Ven 8 Juin 2007 - 18:54 | |
| encore de la suite - Citation :
- Il tomba sur un coussin qu’Elion avait installé par terre au grand étonnement de Dudul.
« Et toi auzzi tu fais encore partie de l’équipe ?? Fun !! » Puis il attaqua son sixième poulet. Elion regarda Grag qui lui répondit : « Secret revient dans trois jours. En attendant, je vais vous raconter ce qu’il s’est passé pour moi et nous allons trouver un plan adapté. »
Trois jours. Voilà le temps qu’elle avait pour convaincre Rashka de rester à ses côtés. Alors pourquoi hésitait-elle à appliquer le plan qu’elle avait conçu ? Comme si blesser l’envoyé de Kroaksy pouvait la gêner ! Pourtant elle attachait de l’importance à ce jeune homme, c’était le premier alors pourquoi lui ?!! De toute façon elle allait mettre son plan à exécution, comme ça elle le garderait près d’elle. Elle avait sous estimé ce nain et maintenant elle avait une plaie sur tout le bras. Elle était installée dans la grande salle avec, devant elle, un bol d’eau de divination. Synn en avait trop dit… Elle était ridicule et avait même parlé de l’anneau. Puis la porte s’entrebâilla et Rashka entra, l’air penaud. « Voilà je ne peux accepter ta proposition … » « Pourquoi ? », déclara la princesse en larmes qui, même si elle avait prévu un sort pour cela, étaient bien réelles ! « Et bien j’ai fait une promesse à Synn et … » « Je le sais et je ne voulais pas te montrer ceci mais il ne faut pas que tu restes dans l’erreur… » Elle marmonna quelque chose entre ses pleures qui ressemblait beaucoup à ce qu’avait dit l’elfe noir et Synn apparut dans l’eau. Sous les ondes formées par les gouttes d’eau qui dégoulinaient des joues de la princesse, on l’a voyait tourner en jurant à tout va lorsque, au comble de son énervement, elle déclara : « Tu ne sers à rien Rashka ! Tu n’es vraiment bon à rien !! » Puis elle jeta l’anneau qui se brisa à terre. Le loup se sépara du lynx et une corde lâcha dans le cœur de Rashka provoquant un son roque et un sort disparut de son aura. Puis il s’effondra la tête dans les mains. « Un idiot… Voilà ce que je suis ! Rien qu’un idiot stupide !!Je savais qu’elle ne voulait pas de moi et pourtant je m’accrochais désespérément à elle… A présent le maigre lien qui nous unissait est rompu… » La princesse l’enlaça pour le consoler et il la laissa faire. Pour finir, il allait accepter son offre… Elle au moins était gentille avec lui et semblait réellement l’aimer. Il s’était bien accroché à un coup de foudre donc cela devait bien exister pour les autres. Il bascula sa tête qui se retrouva collée à celle de la princesse puis il hurla son chagrin comme n’importe quel loup l’aurait fait.
Secret regarda autour de lui en plein désert, le pied posé sur un cadavre dont l’âme s’était repenti et l’avait rejoint. Le moissonneur d’âme tel était son surnom, frissonna devant la puissance émotive de ce hurlement qu’il savait venir de Rashka. Alors elle avait été plus rapide que prévu… A son tour de les étonner…
Après un long moment, Rashka se releva. Etonnée, la femme chat le contempla… Une nouvelle lueur brillait dans ses yeux. Une lueur d’un noir profond, d’un noir onyx… Puis elle l’embrassa. Oui elle l’aimait ! Et maintenant qu’il était avec elle, elle voulait bien l’admettre. Le nouveau seigneur de ce château lui rendit son baiser et regarda autour de lui, comme s’il venait de renaître : une belle demoiselle qui l’aimait, un lieu où vivre … que demander de mieux ! A l’extérieur un cri monta et la femme chat sursauta. Un garde entra et déclara : « Le seigneur Grenzare nous attaque. Il veut ces terres. » Bien que les empereur-mages se soient installés au pouvoir, les guerres de territoire n’avaient pas cessé. Rashka observa le garde, donna un baiser à sa bien aimée et sortit de la pièce, le pas souple d’un combattant aguerri.
La femme chat se précipita à la fenêtre d’où elle vit un spectacle étonnant. La ville était prise par l’armée adverse, les prisonniers avaient été faits dans les règles mais bizarrement la totalité des hommes de la princesse avaient été capturés et pas une goûte de sang n’avait touché le parvis. Ni une gorge tranchée ni aucun cœur transpercé : pas un mort ne jonchait sur le sol de la ville. La dame à la faux ne faisait pas partie de cette bataille. Pourtant l’étendard de Grenzare représentait un tigre monté sur une montagne de cadavres et ses hommes n’étaient pas connus pour les prisonniers qu’ils faisaient vu que ce nombre était infime. La grande porte s’ouvrit laissant place à Rashka en habit de combat, suivi de deux gardes tremblants. Le nouveau champion de la princesse était droit et fière et ne semblait ressentir aucune peur face à cette armée, vision accentuée par la terreur visible sur tout le corps des deux personnages qui l’entouraient. « Je vois que vous ne faites pas de blessés. », constata Rashka. « Je propose de suivre votre règle. Proposez trois champions que j’affronterai les uns après les autres. A eux le choix des armes … Si je gagne les trois combats vous partez si je perds, je ne serai plus là pour défendre ce château et vous finirez votre conquête. » « Nous acceptons mercenaire. », déclara l’homme qui paraissait être le chef de cette expédition. Le premier homme s’avança et choisit l’épée. Rashka annonça alors : « Je crois que l’on devrait plutôt me qualifier d’amant ou de prince ! » Puis la bataille commença. La main de Rashka vint rejoindre le pommeau de l’épée et il la dégaina. Son noir se mariait parfaitement avec la lueur meurtrière de ses yeux. Si la mort semblait avoir évité le début de la bataille, son aura montrait qu’elle se tenait aux côtés du prince, prête à détruire ses ennemis. Le silence tomba rude et dur, comme une préparation à la défaite d’une armée entière face à un seul homme. Le guerrier en face de lui sortit son épée, un grand katana aiguisé et prit une position de combat. Les deux hommes face à face attendaient la faille de l’ennemi, décalant leur garde de quelques millimètres en fonction de celle de l’adversaire. Ils se jaugeaient du regard mais aucune fissure n’apparaissait. Que faire…? Les déplacements latéraux se succédaient, ils étaient entourés d’une ronde de soldats dont aucun ne soutenaient Rashka ni ne pariaient. Le combat se jouait dans les regards et aucun ne voulait en perdre une miette. Ayant décelé une légère faiblesse dans la défense du prince, l’homme au katana chargea. Trop tard ! Changeant de position rapidement, Rashka monta en appuis sur son épée qui, pointe au sol, était son seul contact avec la terre ferme. L’arme para le coup de l’adversaire et le prince se glissa entre l’homme et son katana. Là il lui appliqua son épée au-dessus de la tête, la fit glisser jusqu’à sa nuque et dit : « J’ai gagné qui est le suivant ? » Le perdant sortit l’air piteux. Un autre se présenta à lui : « Je te propose de te mesurer à moi sans arme précise. Ou plus exactement avec la magie, le corps et l’arme de ton choix. Moi je choisis la lance. » « Je choisis donc de garder mon épée. », répondit simplement le seul défenseur du château depuis que les gardes s’étaient bassement enfuis quand personne ne les regardait. Le combat cette fois-ci démarra en trombe. Une cascade de coups de lance s’abattit sur Rashka qui les parait avec sa seule épée et déviait les trop audacieux du plat de sa main. Une pluie commença alors à tomber… Mais les gouttes ressemblaient plus à des grêlons près du héros de la princesse, tandis qu’à proximité de son nouvel adversaire, elles s’apparentaient plutôt à de fines gouttelettes rafraîchissants et apaisantes. Le prince se projeta en arrière et fit autour de lui une bulle d’air sur laquelle les grêlons, devenus de la taille de petits œufs, rebondissaient. Puis il envoya une rafale de vent dont les ondes semblaient tranchantes comme des épées. L’homme tenta de se protéger derrière sa lance qui se retrouva découpée en petit bois. Il leva les mains et arrêta son sort avant que Rashka n’envoie un nouveau sort. Puis il déclara : « J’ai été vaincu, à vous père… » L’homme qui était le chef s’avança : « Tes talents de guerrier ne font aucun doute. Je vais choisir l’arme suivante en conséquence. Ma préférence se porte donc sur l’esprit. Je vais te poser mon énigme, à toi de tenter d’y répondre en trois minutes, puis ce sera à toi de m’en soumettre une … Le duel se finit si l’un de nous ne peut répondre dans le temps imparti. Les énigmes impossibles à résoudre sont prohibées, tu t’en doutes. » Un « qu’ai-je dans ma poche » résonna dans l’esprit de Rashka sans qu’il ne sut pourquoi. Et il répondit : « Et bien j’accepte ton duel, j’attends ton problème … Mais sache que de là où je viens nous aimons les énigmes. » Tous le regardèrent, interloqués, et le déclique se fit. C’était l’Homme dont on leur avait parlé… « Combien font deux fois trois ? » Rashka, abasourdi par la facilité de cette question, faillit ne pas répondre mais un « six » sortit de sa bouche. Voulant voir s’il avait bien compris, il posa comme question : « De quelle race suis-je ? » « Je ne sais pas, tu as gagné… Nous nous en allons. » « Non ! Ce duel a été faussé par une triche mutuelle ! Je demande un autre défit ! » « D’accord l’Humain », déclara le chef d’un ton dédaigneux, « en garde et tout est permis !!!» L’elfe chef de la garde dégaina ces deux lames qui étaient fixée dans son dos et chargea sabre au clair. Le prince fit un appel à sa magie alors que les deux lames se rapprochaient de son torse, faisant un bond digne d’Elion. Six mètres au-dessus de son adversaire, il demanda calmement : « A mort ? » « A mort ! », répondit le le meneur ennemi en puisant dans ces forces magiques. Une vague démesurée se précipita vers Rashka. Ce dernier créa ses lames d’air et perfora le mur d’eau qui s’effondra et, alors qu’il arrivait au faite de son saut, il fit sortir de son dos ses deux ailes de vents. Dans sa main droite apparut une concentration d’onyx noir et dans sa gauche une boule verdâtre qui semblait faite de vent déchaîné. D’un geste théâtral il rassembla les deux sphères devant lui et elles se fondirent l’une dans l’autre. Dans ses mains, il possédait maintenant des shurikens aiguisés en onyx noir et aux reflets verts. Il en lança une douzaine dans toutes les directions en hurlant : « Monsieur ! Vous êtes mort !! » Et toutes les étoiles, ayant pour père l’onyx et pour mère le vent, fondirent sur lui en esquivant les eaux démontées par les magies, les lames des attaquants et du principal visé et les corps des soldats qui se jetaient sur leur route en espérant sauver leur chef. Mais tout ceci fut vain. On arrête point une étoile, et le corps du général fut transpercé par douze shurikens. Rashka redescendit alors que les assaillants fuyaient. « La vie n’est qu’un passage, elle doit commencer par une naissance et se finir par une mort. » Voilà ce que déclara le prince au fils qui pleurait sur la dépouille. « Emmène ton père et ne revenez plus nous défier. Telle est ma sentence. » Toute l’armée se téléporta hors du château et le fils laissa à la place du cadavre une pierre taillée. | |
| | | Myazu Ancetre
Nombre de messages : 397 Age : 34 Localisation : surement en train de cuvé une nouvelle potion quelque part... Date d'inscription : 13/01/2007
| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Ven 8 Juin 2007 - 19:04 | |
| pareille que d habitude, super bien mais arrète les citation !!!! ça fait super mal au yeux j arrive jamais a la fin de l histoire du premier coup | |
| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
Nombre de messages : 465 Age : 35 Localisation : Loin de tout, mais le plus près possible de sa belle ... mort ? disparu ? Il reste le vent. Date d'inscription : 02/12/2006
| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Dim 24 Juin 2007 - 21:57 | |
| De celle-ci sortit une petite silhouette légèrement enrobée et amicale. L’image de Dudul se précisa. « Kikou Razka, ça farte? Alors qu’est-ce que t’as fait de beau auzourd’hui ? T’as tué quelqu’un ? Z’est la loi de la guerre après tout, tuer ou être tué… Bon et ho t’as une nouvelle copine ? Elle est mignonne, z’est celle qui crie plus fort que moi. Bravo mamzelle. Heu t’as fait quoi de Synn ? » Ces dernières paroles eurent l’effet escompté. Une deuxième lueur apparut dans les yeux de Rashka mais elle fut très vite englobée par la lueur onyx. Puis il écrasa la pierre alors que Dudul déclarait : « Bon z’est pas que je t’aime pas mais il faut que ze te quitte je zens que ze vais pazzer zous un pied… » La princesse arriva et se jeta dans les bras de Rashka qui l’enserra à son tour. « Tu as été extraordinaire. », déclara-t-elle, « Tu débutes en magie et tu arrives déjà à fusionner des magies ce qui est souvent l’apanage des grands mages ou des maîtres forge-mages. » Puis elle l’embrassa passionnément alors que tous les habitants, fièrent de leur nouveau roi, hurlaient en cœur : « Vive le Prince !! » « Vive la princesse Mya !! » Puis un son retentit dans la foule, de plus en plus fort, de plus en plus près jusqu’à devenir compréhensible : « Mademoiselle, mademoiselle, vous allez rater votre cours de magie. Maître Altar s’impatiente ! Il faut que vous y alliez rapidement… Qui est ce jeune homme ? » Puis, prennant conscience des choses, la femme de chambre, une éfrit bien en chair, perdit connaissance une fois de plus. Mya se tourna vers Rashka qui lui emboîta le pas en direction du château. Les citoyens leur firent une haie d’honneur et ils rentrèrent dans le palais, que tout les gardes avaient déserté pour les caves, en crainte de représailles suite à leur cuisante défaite. Ils pénétrèrent dans une grande salle ressemblant à une demi-arène avec sa forme de demi-cercle et son sable. Au fond se trouvaient des pantins accrochés au sol, au plafond, voir posé à terre. Au centre un elfe un peu bedonnant : « Vous êtes en retard mademoiselle, c’est un être de la race principal qui vous en informe. Par qui êtes-vous accompagné ? Depuis quand avez-vous besoin de mercenaire ? Tss ridicule !! » « Oui, mademoiselle a besoin de mercenaire pour défendre son château. Vous n’étiez pas là quand ils ont attaqué ? Si mais vous vous terriez. C’est vous qui êtes ridicule messire… » « Heu ! mais enfin… bon commençons le cours. » Altar regarda Rashka d’un air supérieur, comme on regarde celui à qui l’on va faire une démonstration de force, comme on regarde celui que l’on va humilier ! « Vous êtes ici dans un cours de magie et mademoiselle est sous ma protection, je m’apprêtais précisément à lui apprendre à lever de vraie barrière de protection, pas de simples vaguelettes. Voyez la mienne ! » Il créa une barrière, qui, l’entourant d’un halo vert, lui donnait un air de nécromant. « Essayer de la détruire. Vous monsieur le mercenaire, ou vous princesse, ou même tiens ! Les deux ensembles ! » Les amoureux se regardèrent puis Rashka s’avança, son pas de chasseur ne laissait aucune trace sur le sable. Il entama une rotation autour d’Altar. Puis il attaqua, fluide et rapide comme à son habitude et deux lames de vent vinrent s’écraser sur la sphère sans faire plus d’effet qu’un beau nuage de sable. Alors qu’Altar allait lui faire une remarque cinglante il remarqua qu’il n’était plus en face de lui. En quelques secondes il le retrouva dans les airs, il avait une boulle d’énergie dans chaque main. Puis une dizaine de shurikens fondit sur lui et traversa la barrière sans autre forme de procès, s’arrêtant à quelques millimètres d’un elfe qui avait vu défiler toute sa vie de luxe devant ses yeux. « Bien excusez-moi mais je dois m’en aller j’ai un rendez-vous que je ne voudrai rater pour rien au monde… » Lâcha Altar en fuyant vers un endroit plus sûr. « Ha… Ma mère va encore en être informée … Ce soir elle va vouloir manger avec nous … De plus tu t’es fait un ennemi et non des moindres : L’amant de ma mère. » « Alors nous aurons un beau dîner mais qui serai-je moi ? » Mya réfléchi un moment puis déclara : « Un beau mercenaire que j’ai engagé… Ou peut-être bien toi-même … », finit-elle tout bas. Mais le sujet ne fut pas réaborder, la suite de la journée passa très vite et le soir venu quelqu’un vint les chercher dans la salle d’entraînement où ils étaient restés. Cette personne, bien que visuellement inconnu, rappela quelqu’un à Rashka…Mais qui ? Lui-même n’en savait rien. Il les conduisit à l’endroit du festin sans mots dire et se calla près d’une porte. « Ha vous voilà donc ! », déclara une grande et belle femme chat au même pelage bleu que Mya. « C’est donc vous qui avez, sans raison, attaqué maître Altar ? » Cette question n’attendait pas de réponse et le simple mercenaire le savait très bien il ne fit pas de rhétorique cinglante. Mya vint s’asseoir sur une chaise en face de sa mère et son garde du corps se plaça debout derrière elle. Puis son regard se posa sur Altar qui, assit à côté de la reine, semblait vouloir la contrôler sans pour autant que son influence ne soit complète. Puis, les yeux dans le vague, Rashka remarqua un fil qui partait du nécromant et entourait la reine. Il en distingua trois-quatre … Mais c’était en fait une bonne vingtaine de fils qui les reliait. Tous faisaient partie d’un même sort très complexe et sous la voile de la magie Altar ressemblait à une araignée ayant pris dans sa toile un beau papillon. Mais il n’y avait pas que Cela… En regardant la belle on pouvait voir que le venin de l’arachnide était déjà en elle, presque incurable… « Arrêtez de me dévisager ainsi, avec ces yeux !! » Mya se retourna vers Rashka. Ses yeux étaient totalement verts, puis ils redevinrent normaux. « Pardonnez-moi madame … », déclara calmement le fils du vent. Puis Altar attaqua le vif du sujet alors qu’un magnifique dragonnet en sauce arrivait sur la table. Il se fit servir une bonne pièce de viande et déclara entre deux bouchées. « J’étais donc en train d’aborder le cours de mademoiselle, j’avais prévu de lui enseigner la vision de la magie. Enfin bon, toujours est-il que ce monsieur, que mademoiselle votre fille à introduit comme son garde du corps, m’attaqua sans raison. » « Mais … », eut juste le temps de clamer la princesse avant que le nécromant ne reprenne. « De peur de le blesser, je n’ai riposté et j’ai juste monté une barrière magique. Ses attaques fusaient de tous côtés et j’avais beau lui demander pourquoi il m’attaquait, il ne voulait me répondre. Je ne pense pas qu’il agissait sous le joug de votre fille, mais plutôt qu’il l’avait manipulée pour se jouer de moi et tenter de m’assassiner. Sachant que moi mort, plus personne ne défendrait ce château. » Rashka fit apparaître une frêle boule d’énergie dans sa main et Altar écarquilla les yeux : « Regardez madame ! Il me menace !! » Mais le papillon ne vit rien et le fit remarquer. Le mercenaire répondit alors : « Certaines choses sont invisibles quand on est emmêlé … des fils passent devant vos yeux et bouchent partiellement votre vision… » Les deux femmes le regardèrent, étonnées, mais le nécromant avait comprit son allusion. Comment avait-il vu ses fils de magie si fins ? Lui, spécialiste en enchantement, c’était fait avoir par un mercenaire inconnu ? Non c’était impossible ! Alors qui était-il ? Puis une idée lui vint. Il dévisagea le garde du corps de la princesse et comprit. « Mais où est donc passé le messager de Kroaksy ? Vous avez des nouvelles de lui et de sa bande de fouineurs ? » La princesse tiqua mais la reine répondit avant qu’elle eut le temps de dire quelque chose. « C’est vrai tu étais sensée t’en charger … Qu’est-il devenu ma chérie ? » Lui il le savait. La petite sotte de fille l’avait bien capturé mais c’était faite avoir à son tour. Il l’avait laissée faire parce qu’il le voulait bien, mais maintenant il en avait peur et préférait le tuer ! Il y avait trop de chance qu’il ruine ses plans ! Lui, maître de la manipulation et de l’Eau, le mieux caché, risquait de sombrer si ce dernier vivait ! Il fallait toujours dissimuler son identité. A présent c’était lui l’enchanteur qui tenait les cartes ! Cet idiot de Zengo avait failli se faire avoir… Lui, il allait le mettre au tapis, l’écraser jusqu’à ce qu’il le supplie de l’achever. Là il l’ensorcellerait sans pitié et le réduirait à néant. Il aurait donc en son pouvoir la mère, la fille et un puissant guerrier ! Il allait même pouvoir gouverner seul ! Un rictus s’afficha sur la bouche d‘Altar : « Ne serait-il pas tout simplement parmi nous ? » Les gardes réagirent au quart de tour. On les avait laissés sortir, lui et ses amis, sur ordre de la princesse mais peu savaient qui il était. « Ne serait-il pas derrière un siège ? » La princesse se leva, prête à réagir, et prit la main de Rashka. « Ne voudrait-il pas devenir prince ? » A cet instant précis, alors que les gardes commençaient à comprendre, la grande porte s’ouvrit et apparut un gnome portant un plateau six fois plus grand que lui suivit d’un nain en habit de cuisiner. Il portait un magnifique gâteau qu’il regardait avec envie. Une envie que Rashka avait souvent vue. Mais le gnome trébucha alors que les gardes sortaient les armes. Le gâteau vola et le ce dernier courut après. Puis ils s’écrasèrent sur deux gardes différents. « Dudul ! », lâcha Rashka alors que, dans ses yeux, la lueur avait changé de couleur. Une troisième femme chat vint se joindre au tableau : Synn s’extirpant laborieusement du gâteau. Le majordome, qui était venu les chercher, fit tomber sa couverture magique et Elion devint visible dans son habit blanc resplendissant. Puis une autre porte s’ouvrit en envoyant voler deux gardes et Secret fit son apparition. « Alors le groupe de figurants est au complet …? La fête va donc pouvoir commencer ? Je me présente, je suis Altar, l’empereur-mage inconnu. Même parmi le conseil peu savent quelle est ma véritable identité. Référencé comme archimage de quatrième cycle, je contrôle en plus deux magies interdites… » « Pourquoi dire tout cela à vos ennemis ? » « Probablement car l’un des groupes va mourir, peut-être aussi pour vous prévenir, et surtout pour que vous sachiez qui sera votre assassin… » Aucun garde ne semblait vouloir apparaître par les portes et les quelques hommes de la salle étaient déjà assommés. « Vous aviez donc bien prévu votre assaut ! » « Oui depuis trois jours », répondit Dudul tout joyeux, « Et ceci même si nous n’avons disparu qu’hier soir, ou ce matin pour être plus précis… » Altar ne répondit rien, interloqué. « Le temps est malléable pour un initié. Tu devrais le savoir Altar. » La voix semblait venir d’outre-tombe et se répercuta dans la pièce comme un écho à une infâme magie. Altar releva la tête mais ses yeux étaient devenus entièrement verdâtres, d’un vert pale qui rappelle les esprits. Il leva ses deux mains et la reine bougea. Elle se redressa et se prépara à l’attaque alors que Mya criait : « Mère !!! » Mais ce simple mot n’eut aucun effet. Secret, sans bouger, para les multiples sorts de glace et d’eau par des boucliers qui apparaissaient n’importe où dans la pièce. Tous comprirent que le vrai mal venait d’Altar, et surtout que l’attention du puissant était monopolisée. Altar rebaissa ses mains, la machine était lancée. Il allait lui aussi pouvoir entrer en jeu. C’est alors qu’il enfila des gants bizarrement conçus : ils semblaient faits de magie pure et rayonnaient de pouvoirs obscurs. « Des gants d’obsidienne… », fit remarquer Grag. « Tu as eu accès à ça ?! Des gants en onyx pur… Fabriqués par les elfe-noirs dans leur grande époque, presque introuvable de nos jours, mais tellement destructeur ! Faites donc attention … » Mais l’archimage attaquait déjà. Il envoya une sphère d’énergie verdâtre sur le nain tandis que sa main gantée pointait Dudul. Grag réagit avec dextérité et devant lui apparut une rune. Le sort fut dévié et alla s’exploser sur la main d’Altar, ce qui arrêta la transformation de son artefact. Synn sortit son bâton, et la bague qu’elle portait toujours luisit à la lumière de la lune. La lueur dans les yeux de Rashka revira vers cet éclat innocent qui l’avait accompagné un long moment, et il regarda Mya. « Tu m’as trompé ! », fut la seule phrase qu’il arriva à sortir de sa gorge enserrée. « Oui c’est moi qui vous ai libéré et pas Synn… Oui … », avoua la princesse en larme au moment au Altar répondait : « Assez ! Vous êtes ridicules… Mais bon… Si s’étaient tes dernières volontés, j’étais bien obligé de les écouter… Rashka ! Tu vas rejoindre tes ancêtres !! » Et il dirigea sa main gantée vers lui. En quelques secondes elle fondit et se transforma en une grande lance qui transperça … Mya. Elle avait sauté pour le protéger et s’était reçu à sa place le javelot meurtrier. Les yeux du messager de Kroaksy revirèrent au noir. La mort engendre soit le trépas, soit la survie. Les choses furent très rapides. Alors que des centaines de shurikens se formaient autour de l’ami de Mya, Altar se tenait la main. Il se faisait broyer par son propre gant qui recouvrait petit à petit le reste de son corps, avec le même effet destructeur. Puis les étoiles métalliques fusèrent et le sang coula. Celui d’Altar rejoignit celui de Mya sur le sol de la grande salle. Rashka, en larme, s’agenouilla à côté de de la princesse inerte. Il fouilla dans sa ceinture à la recherche d’une pierre mais rien, il n’y avait rien dans sa ceinture cette fois-ci. Il se sentait inutile, encore une fois il ne pouvait aider ceux qu’il aimait. La colère l’envahit, une rage contre lui-même, et avant que qui que ce soit n’ait eu le temps de réagir, il courut vers la fenêtre et la traversa dans un grand fracas de verre brisé. Ce qui fit se retourner tout le monde, même Synn qui administrait les premiers soins à une Mya bien amochée. | |
| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
Nombre de messages : 465 Age : 35 Localisation : Loin de tout, mais le plus près possible de sa belle ... mort ? disparu ? Il reste le vent. Date d'inscription : 02/12/2006
| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Dim 24 Juin 2007 - 21:59 | |
| Les souvenirs de Rashka : Le kroash Je cours. Mes pas sont légers, puissants. Autour de moi des sons, des odeurs, des formes. Tout se côtoie et se confond. Là-bas un crissement, une odeur de peur, un tressaillement de branchages. Un lapin fuit. Je ne le vois pas mais je le sais. Je fuis une grande battisse de pierre qui me rappelle un souvenir confus d’amie baignant dans le sang. Mon visage fend le vent. Ici un feu, des bruits, des rires. Tapis dans l’herbe je les vois. Et là un signe qui me rappelle quelque chose, qui fait monter en moi une rage sans bornes. Je me jette dans le camp. Ces hommes sont entraînés à réagir vite, mais je suis plus rapide, plus souple, plus puissant… Le bruit de mes crocs déchirant la chair apaise ma rage et la nourrit à la fois. Le son de mes griffes la déchiquetant par delà les armures l’enhardie, la soutient et calme le souvenir du sang de mon amie et le remplace par celui d’ennemis. Les morts, je n’en ai cure, je veux juste venger. Je ressens les auras, certaines maîtrises des magies et tentent de m’atteindre avec. Je les dévie sans soucis car elles sont mes amies. Je m’élève dans les airs. De grandes ailes membraneuses me propulsent. Je fonds sur ces hommes apeurés. Mon corps s’enflamme et je détruis, ne laissant que cendres méconnaissables et corps éventrés. Je m’élève dans les airs à la recherche de mes prochaines victimes, ma rage nourrie mais à peine apaisée, Les hommes du mage au gant vont souffrir, la mort sera leur sentence. Je poursuivis longtemps ces ennemis sans jamais trouver un autre groupement d’hommes marqués par ce mage. Mais après trois couchers de soleil successifs, j’ai découvert autre chose de bien plus important. Quelque chose qui a éteint ma rage, un ami. | |
| | | krogan-drad alias Cynn, alias Fuay, alias Ugo
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| Sujet: Re: Le parchemin du dragon ( corrigé et revu par nach ) Dim 24 Juin 2007 - 21:59 | |
| Les écrits de l’œil : Amour et Lycanthropie Mya c’était fait soigner par Synn. Cette dernière était parti en dévalant les marches quatre à quatre et avait hurlé qu’elle allait se débarrasser d’une dette ennuyeuse. Elle arriva en bas en même temps que les autres qui l’avaient rattrapée. Mais là, pas de corps, juste des éclats de verre brisé. Elion s’agenouilla et regarda un moment le sol. Il fut très vite rejoint par Dudul qui écarquillait les yeux en se mettant dans toutes les positions possibles, pour essayer de voir ce qu’Elion pouvait bien chercher là où il passait sa main. Puis l’aveugle se releva et se dirigea vers Grag et Secret qui l’attendaient. Là, il discutèrent un moment alors que Synn s’était approchée de Dudul et que tous deux tentaient de remarquer l’indice qu’avait trouvé Elion. Le nain arriva et dit avec malice : « Rashka n’est jamais tombé ici, c’est un autre être qui a posé pied, ou plutôt patte, sur ce sol. Après discussion, nous penchons pour son emblème. Pour faire simple il a découvert l’une de ses magies assez inconsciemment comme se découvrent toutes les muto-magies, c’est à dire en l’utilisant. » « Il va donc falloir que nous le retrouvions avant de pouvoir continuer notre voyage… Maudite dette… » Mya répliqua alors : « Je vous accompagne ! » La réplique n’admettait aucune condition et tous partirent. | |
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